Sergio Marchionne avait pris le parti plus tôt dans l'année d'aller dans le sens d'une titularisation de Charles Leclerc dès 2019, alors que le Monégasque dispute seulement sa première saison en Formule 1 avec Sauber. Cette hypothèse a pris corps tout au long des semaines précédant l'été, jusqu'au décès brutal du président de Ferrari, à la fin du mois de juillet.

La disparition de Marchionne a changé la donne puisque son successeur, Louis Camilleri, est connu pour être un ami proche de Kimi Räikkönen. Le nouveau PDG de la Scuderia aurait voulu se donner le temps de juger la forme du Champion du monde 2007, repoussant la décision qui, depuis ce week-end, semble avoir basculé vers la non-reconduction du Finlandais.

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Il se dit que les discussions auraient bien avancé dans le paddock de Monza, où Louis Camilleri ainsi que le président de Ferrari, John Elkann, ont brièvement rencontré Charles Leclerc. La firme au cheval cabré aurait pris la décision de respecter le plan initialement mis en place par Sergio Marchionne, et de ne pas prolonger le contrat de Kimi Räikkönen. La pole position signée samedi par le Finlandais, ainsi que sa lutte pour la victoire face à Lewis Hamilton, n'y auraient donc rien changé.

Interrogé dans le week-end par Motorsport.com, Charles Leclerc a confirmé la rencontre tout en restant évasif et prudent. "John est venu ici avec Michael [Manley], le nouveau patron de FCA [Fiat Chrysler Automobiles] pour lui présenter toute l'équipe, et c'était une bonne opportunité [de se voir]", a indiqué le pilote de 20 ans. "Mais c'était juste une présentation plutôt qu'une discussion pour l'avenir ou quoi que ce soit."

"Je n'ai jamais eu de contact direct avec monsieur Marchionne, mais il parlait tout le temps de moi en bien. C'était évidemment un plaisir de voir des commentaires positifs, mais je n'avais pas de contact direct avec lui", a ajouté Leclerc.

Alors qu'il traverse une période plus délicate de sa première saison en F1, n'ayant pas inscrit de point depuis le Grand Prix d'Autriche, le pilote Sauber se montre patient, dans l'attente d'une décision définitive pour son avenir.

"Je ne sais pas, au final, ce sont eux [les dirigeants de Ferrari] qui prennent les décisions", rappelle-t-il. "Ils savent quel pilote je suis, et ils jugeront si c'est suffisamment bon ou non. Je suis encore jeune et j'ai encore beaucoup de courses pour apprendre, et dans le cas où j'irais là-bas, ce serait un rêve devenu réalité, mais ce n'est pas à moi de dire si je suis prêt ou pas. Ils me connaissent parfaitement bien."

Avec Roberto Chinchero et Scott Mitchell 

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