Il y a des avancées capitales en matière de technologie automobile auxquelles on ne fait même plus attention. Pourtant, lorsque la ceinture, puis l'airbag, puis des systèmes comme l'ABS, l'ESP ou les détecteurs d'angles morts sont apparus, la sécurité des automobilistes a drastiquement augmenté. Aides à la conduite ou simples systèmes de protection, ils jouent tous un rôle crucial et sont pour la plupart devenus évidents dans le catalogue d'options et de technologies proposées sur nos voitures.
Toutes ces possibilités pour protéger les automobilistes pourraient être rejointes rapidement par ce qui est aujourd'hui une option et qui pourrait rapidement devenir un équipement standard : Le freinage automatique d'urgence. Si peu de précisions ont été apportées, on sait qu'une cinquantaine de pays se sont mis d'accord pour obliger légalement les constructeurs à proposer un système de freinage d'urgence en ville sur les voitures et véhicules légers.
Parmi les pays concernés, on retrouve tous les pays de l'Union Européenne. Nous serions donc concernés par l'arrivée de ces systèmes actuellement proposés en option sur certaines voitures et développés initialement par des marques pionnières comme Volvo, qui travaille sur le sujet depuis près de dix ans. Initialement proposé pour les véhicules plus lourds tels que les camions et bus, il se répand de plus en plus sur un grand nombre de véhicules.
Le système se traduit par une alerte sonore lorsqu'un obstacle se présente près du véhicule ou arrive en sa direction et peut activer la pédale de frein si l'automobiliste n'est pas assez concentré ou ne réagit pas assez vite. L'ONU propose donc une utilisation systématique de ces outils avec un déclenchement automatique en dessous de 60 km/h, et devrait proposer une loi précise à ce sujet dans le courant du mois de juin. Outre l'UE, on note aussi l'intérêt pour cette loi de l'Australie, de la Corée du Sud, du Japon et de la Russie.