Selon un sondage réalisé par BVA, 40 % des automobilistes français déclarent ne pas avoir d'alternative à la voiture au quotidien, souvent dans les déplacements professionnels. Alors que la mobilité propre, menée par les transports en commun et le covoiturage, est largement conseillée et mise en avant, de nombreux automobilistes n'ont d'autre choix que de prendre leur voiture tous les jours pour se rendre sur leur lieu professionnel.
Le chiffre grimpe à 75 % dans les zones rurales, où les transports en commun sont, sinon inexistants, bien trop peu desservis et réguliers pour être pratiques. Dans les zones les moins couvertes, ce sont donc trois Français sur quatre qui ne peuvent pas faire autrement qu'utiliser leur véhicule personnel pour aller travailler. Plus étonnants sont les chiffres des villes, puisque 53 % des habitants de villes de moins de 20'000 habitants déclarent être dans la même situation, tandis que 24 % des citadins de villes de moins de 100'000 habitants ne se passent pas non plus de leur voiture.
Quel que soit le lieu d'habitation, la moitié des Français issus des classes dites "populaires" n'ont également d'autre choix que de prendre leur voiture personnelle (51 %). Il faut également noter que dans ces réponses, 8 % des sondés n'utilisent pas du tout la voiture et 2 % ne se prononcent pas. On peut donc largement situer à plus de la moitié le nombre de Français qui n'ont d'autre choix que de prendre leur voiture personnelle, en étant souvent seul au volant.
Le sondage s'est également porté sur l'argent récolté par les taxes, notamment celles des carburants. Interrogés quant à savoir ce que doit aider à financer cet argent, 41 % des personnes interrogées ont jugé que l'argent amassé devrait permettre d'aider les Français à gérer la transition écologique au quotidien. 26 % des sondés jugent que ces taxes devraient permettre un abaissement des impôts sur le revenu et un autre quart (24 %) estime que l'argent en question devrait être réinvesti pour aider à lutter pour le climat.