Le barème du malus écologique évoluera à partir du 1er janvier 2020. Il sera plus sévère par rapport à celui de 2019. En effet, alors que le seuil de déclenchement du malus est de 117 g/km de CO2 en 2019, l'an prochain, le seuil sera abaissé à 110 g/km de CO2. De plus, les montants augmenteront pour toutes les tranches. Bref, cela est peu réjouissant pour les acheteurs d'un véhicule neuf l'an prochain. AAAData a réalisé une projection pour estimer l'impact du malus écologique 2020 dont voici les résultats.

De janvier à septembre 2019, 610'692 véhicules ont été concernés par le malus écologique. En 2020, après abaissement du seuil de 117 à 110 g/km de CO2, AAAData estime que le nombre de véhicules touché par le malus écologique sera en hausse de 46,5 %, soit 894'904 véhicules. Ainsi, le malus écologique impacterait 54 % des immatriculations contre 37 % en 2019 (de janvier à septembre).

Avec l'abaissement du seuil, il y aura moins de véhicules en zone neutre (zone dans laquelle le véhicule n'est soumis à aucun malus). Cette baisse est estimée à 28 %, passant de 1'000'073 à 715'861 véhicules l'an prochain.

Le durcissement du malus écologique fait bien entendu les affaires du gouvernement, puisque, selon AAAData, "788,4 millions d'euros tomberaient dans le budget en 2020". D'autant plus que le malus maximal passera de 10'500 à 12'500 euros. Alors qu'il concerne 7575 véhicules cette année, la société spécialisée en analyse de données estime que le malus maximal touchera 12'213 véhicules l'an prochain.

Bien sûr, ce ne sont que des projections car il est difficile de prendre en compte l'anticipation des clients. Ceux-ci pourraient finalement acheter leur véhicule avant 2020, ce qui augmenterait significativement les ventes au quatrième trimestre 2019 et réduirait donc la part des véhicules malussés en 2020.

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