Comme vous n'êtes pas sans le savoir, Aston Martin renouvelle peu à peu sa gamme et s'apprête à lancer sur le marché un SUV : le DBX. Ce dernier sera motorisé par un bloc V8 4,0 litres bi-turbo, bien connu des aficionados d'automobile puisqu'il s'agit d'un moteur d'origine Mercedes-AMG.
Une motorisation fiable et performante mais qui n'entre peut-être plus vraiment dans les clous en matière de normes environnementales. Aston Martin n'est pas épargné évidemment, et la marque planche sur d'autres solutions, comme l'annonce Andy Palmer lors d'un entretien accordé à nos confrères du magazine Car and Driver. Aston Martin développe actuellement en interne un V6 d'une cylindrée de 3,0 litres qui sera associé à un système hybride.
Il s'agit d'un petit évènement pour la firme de Gaydon puisque c'est la première fois qu'elle développe un V6, même si un six cylindres en ligne fut déjà fabriqué en interne dans les années 90 pour la DB7. La puissance de ce nouveau V6 3,0 litres devrait être similaire à celle du V8 Mercedes-AMG et tourner aux alentours de 500 chevaux. Ce bloc devrait prendre vie sous le capot de la future Vanquish mais, avant ça, il viendra s'immiscer pour la première fois au sein de la nouvelle Aston Martin Valhalla.
L'objectif est simple, réduire au maximum les émissions de CO2, surtout que la marque devrait s'exposer de plus en plus face au législateur dans le sens où ses ventes mondiales vont fortement augmenter d'ici ces prochaines années. En effet, elles devraient certainement passer au-delà de 10'000 unités annuelles avec l'arrivée du nouveau DBX.
L'an passé, Aston Martin avait écoulé 5862 unités à travers le monde. Le DBX étant motorisé en plus de ça par le V8 4,0 litres bi-turbo dont la puissance développe 550 chevaux et 700 Nm, effectivement, la marque risque de rapidement être la cible d'amendes pour le moins salées d'ici les prochaines années.