En France et ailleurs, les prix à la pompe enregistrent une baisse nette. Les pays producteurs de pétrole, comme la Russie et l'Arabie saoudite, traversent une tempête. Ils n'arrivent toujours pas à se mettre d'accord. Malgré l'épidémie de coronavirus qui entraîne une baisse de la demande mondiale, la Russie a décidé de maintenir sa production contre l'avis de l'Opep. Pour répliquer et "punir" les Russes, l'Arabie Saoudite a baissé ses prix et a ouvert ses vannes pour inonder le marché : c'est le krach pétrolier.

Résultat des courses, le jeudi 19 mars 2020, le pétrole brent ne coûte pas plus de 26 dollars. Conséquence directe, les prix à la pompe dégringolent, ce qui est bon pour le portefeuille des automobilistes. C'est peut-être le moment de faire le plein, mais avec l'interdiction de sortir sans motif valable, il est compliqué de profiter de l'essence à prix discount. En Belgique, pour la première fois depuis 11 ans, le prix de l'essence SP95 coûte moins d'un euro le litre ! Oui, vous avez bien lu, l'essence est à moins d'un euro dans certaines régions en Belgique. Il est moins cher que le diesel, affiché à environ 1,145 euro le litre chez nos amis les Belges. 

En France, les prix ont bien baissé, mais le carburant coûte plus cher qu'en Belgique. Selon le ministre de la Transition écologique, cette semaine, le diesel coûte 1,3012 euro le litre, soit six centimes de moins que la semaine dernière. Le Super Sans Plomb 95 est vendu à 1,4044 euro, en recul de 5,45 centimes par litre (le SP95-E10 est affiché à 1,3833 euro). Enfin, le SP98 est vendu à 1,4749 euro, en baisse de 5,07 centimes. 

Certes, le prix du pétrole brent a dégringolé en seulement quelques semaines, mais la baisse des prix des carburants n'est pas aussi vertigineuse. Il faudra patienter encore plusieurs jours pour que le prix du brent soit répercuté dans nos stations-service, à moins que les cours de l'or noir remontent, et dans ce cas, les prix des carburants pourraient stagner, ou augmenter si la situation s'améliore.