L'automobile entame une transition énergétique sans précédent, accentuée en 2015 par les révélations des moteurs diesel truqués. Si Volvo est resté épargné à ce sujet, la firme suédoise a tout de même largement pris les devants en diminuant drastiquement son offre de motorisations et surtout la cylindrée de ses moteurs.
Contrairement aux autres constructeurs premium, chez Volvo, il n'y a plus de V6 ou de V8, même pour les modèles puissants développant plus de 400 chevaux. Désormais, place à un quatre cylindres de 2,0 litres associé à un moteur électrique. Cette technologie s'est largement démocratisée dans la gamme, même sur les plus "petits" modèles, à l'image du XC40 qui bénéficie aujourd'hui de deux déclinaisons hybrides rechargeables de 211 et 262 chevaux.
Du côté des diesel, il existe deux moteurs, un de 150 chevaux et un second de 190 chevaux. Sauf que ces deux blocs ne seront bientôt plus disponibles dans l'Hexagone, comme c'est indiqué sur le site de Volvo en France, qui précise que les modèles sont livrables "dans la limite des stocks disponibles". Comprenez par là qu'il ne sera bientôt plus possible d'en configurer.
La fin du diesel était en quelque sorte déjà programmée par Volvo. Cette énergie n'est déjà plus disponible au catalogue de la S60, tandis qu'elle a déjà disparu des capots du XC40 livrés outre-Manche. Pour compenser la disparition des modèles diesel, Volvo mise sur ses véhicules essence en leur apportant une hybridation légère pour réduire leurs émissions de CO2 et leur consommation. Pour mémoire, Volvo proposera également d'ici la fin de l'année une déclinaison 100 % électrique de son XC40 avec pas moins de 408 chevaux et une autonomie annoncée d'environ 400 kilomètres avec une seule charge.