Il y a quelques mois, Suzuki retirait de son catalogue français et européen son Jimny, pourtant âgé d'à peine un an puisque sa commercialisation a débuté au début de l'année 2019. Une lourde perte pour Suzuki qui entendait bien surfer sur l'engouement suscité par ce sympathique petit tout-terrain. Néanmoins, avec un malus supérieur à 10'000 euros en France, le Jimny était bien loin de la bonne affaire.
Au moment de l'annonce du retrait du Jimny en France, Suzuki avait tenu à préciser qu'il reviendrait, avec quelques changements. On pouvait s'attendre éventuellement à une version hybridée permettant d'abaisser drastiquement ses émissions de CO2. Cependant, Suzuki a préféré jouer avec la législation et proposer son Jimny en utilitaire. Afin d'être homologué en tant que tel et ainsi échapper au malus écologique, Suzuki a dû passer son 4x4 de quatre à deux places.
Pour le moment, la firme japonaise n'a pas donné de précision quant à la mécanique de son nouveau Jimny, même si le quatre cylindres 1,5 litre de 105 chevaux devrait vraisemblablement être reconduit. Le volume du coffre gagne également 33 litres par rapport à l'ancienne version avec la banquette rabattue. Celui-ci culmine désormais à 863 litres.
Évidemment, s'il vous venait l'idée d'acheter ce Jimny et d'y ajouter la banquette arrière, il faudra vous acquitter du malus écologique. Et si le rajout de la banquette n'est pas déclaré, vous risquez gros avec une amende pouvant dépasser les six chiffres, avant la virgule. Sans oublier qu'en cas d'accident, l'assurance ne couvrira aucun dégât.
Utilitaire oblige, le Jimny devra se conformer à quelques obligations du fait de son statut, notamment un contrôle technique tous les deux ans, comme pour un véhicule particulier, mais aussi un contrôle "complémentaire" pollution.