Les voitures autonomes existent déjà et ne sont plus une utopie, notamment aux États-Unis. Mais pour l'heure, il ne s'agit encore que de prototypes équipés de radars, de caméras, de lidars et de logiciels sophistiqués pour analyser les différentes informations liés à l'environnement dans lequel la voiture évolue. Tous ces prototypes sont accompagnés d'un conducteur qui est prêt à intervenir sur les pédales et le volant en cas de danger.

Mais il y a récemment eu quelques changements du côté de la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration). En effet, l'agence a donné le feu vert concernant la circulation de voitures sans aucune commande dans le cockpit. Ce changement de règlementation est intervenue à la suite d'une demande de General Motors, dans laquelle le géant américain a demandé à être autorisé à mettre en circulation des véhicules sans volant ni pédales.

La NHTSA a donc en quelque sorte "réécrit" une partie du code de la route américain qui stipule que les véhicules en circulation doivent toujours avoir "un siège pour le conducteur, un volant et une colonne de direction". Selon l'agence américaine, "pour les véhicules conçus afin d'être exploités exclusivement par les ADAS, les commandes de conduite manuelles sont logiquement inutiles", mais les véhicules dotés de la conduite autonome doivent bénéficier des mêmes niveaux de protection pour les occupants que les véhicules conventionnels.

En outre, le nouveau règlement stipule que les mineurs ne peuvent pas occuper le siège "conducteur", soulignant que cette place est "dangereuse", car elle n'est pas conçue pour protéger au mieux les enfants en cas d'accident.

Ainsi, aux États-Unis, les différentes entreprises impliquées dans le développement de systèmes de conduite autonome (telles que Waymo ou encore Uber) pourront commencer à tester des véhicules avec un cockpit complètement dépouillé, mettant ainsi à l'épreuve les technologies de conduite autonomie de niveau 5, à savoir le niveau le plus avancé aujourd'hui.