L'Italien n'a pas été à la fête lors des deux dernières manches du championnat, disputées sur une piste humide. À Assen, il chutait alors qu'il était confortablement en tête, et au Sachsenring, un mauvais timing pour son arrêt aux stands le faisait dégringoler au classement.
Le pilote Yamaha pense qu'une forme de communication radio aurait pu éviter sa chute néerlandaise, car il aurait su l'imposant écart le séparant du reste des pilotes.
"Si nous étions en communication avec les stands, ça serait plus facile. Parfois, avec le panneau, ça n'est pas simple. Par exemple, à Assen, s'ils me disent que j'ai deux secondes d'avance, je ralentis et j'évite la chute. S'il est possible d'avoir la radio, je ne comprends pas pourquoi nous ne l'avons pas. Les coûts peut-être, je ne sais pas", déclare Rossi.
Márquez et Dovizioso pas d'accord
L'avis du Docteur n'est pas partagé par l'ensemble du paddock, à commencer par Marc Márquez et Andrea Dovizioso. L'Espagnol avait été disqualifié du GP d'Australie 2013 après une incompréhension, et depuis, il a beaucoup travaillé avec son équipe pour ce type de situation.
"Je ne peux pas m'imaginer être en inclinaison maximale, à 320 km/h, et soudainement quelqu'un me parle. Si on a un bon plan avant la course, ça n'est pas nécessaire", déclare le double Champion du Monde MotoGP.
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"Ça peut être plus facile de tout gérer, et peut-être même un peu meilleur pour la sécurité", ajoute Dovizioso. "Si on peut parler pendant la course, notre prise de décision stratégique sera meilleure. Mais notre sport est différent de la Formule 1, donc je pense que c'est mieux de rester comme ça."
Des essais de radio avaient déjà été effectués par l'écurie Tech3 en 2002 mais s'étaient révélés décevants, Sylvain Guintoli ne parvenant pas à émettre une seule phrase compréhensible.
Source: Motorsport.com