Bien qu’instauré depuis plus de 40 ans (juin 1976), le système du bonus-malus des assurances automobiles s’accompagne encore de zones d’ombres pour certains automobilistes. Également nommé coefficient de réduction-majoration (CRM), le bonus-malus repose sur le principe de « la carotte et du bâton » en récompensant les conducteurs prudents et en punissant les autres.

Comment s’applique le bonus-malus ?

Contrairement au montant de la prime de référence qui est laissée à l’appréciation des assureurs, l’application du bonus-malus est imposée et normalisée par le Code des assurances. Les coefficients de bonus et de malus sont ainsi calculés de la même manière par tous les assureurs.

  • Le calcul du bonus

En ce qui concerne le bonus, c’est le nombre d’années de conduite sans accident responsable qui est pris en compte. Le coefficient de réduction est de 5% pour chaque période de 12 mois (date anniversaire du contrat) sans sinistre responsable. Pour un assuré qui souscrit un contrat d’assurance auto pour la première fois, le coefficient est de 1. Le maximum de réduction est de 50% (coefficient de 0,50) et intervient après 13 ans de conduite sans accident responsable.

  • Le calcul du malus

Pour le calcul du malus, les assureurs appliquent une majoration de 25% sur le coefficient précédent. Dans l’hypothèse de plusieurs accidents survenus la même année, la majoration de 25% s’applique après chaque sinistre. Si le coefficient maximal de malus est de 3,50 (soit 400% de la prime de base), l’assureur est également en droit de résilier le contrat pour aggravation du risque. Pour un accident avec responsabilités partagées, le coefficient de malus est de 12,5%. Sachez également que l’article L. 113-2 du Code des assurances impose à l’assuré d’informer son assureur de tout sinistre entrant dans le cadre des garanties souscrites.

Quel délai pour récupérer son bonus ?

Avant toute chose, il faut savoir que tous les accidents ne sont pas pour autant soumis à un malus. Il en est ainsi du vol, de l’incendie ou du bris de glace. Cette exemption du malus est également la règle pour la plupart des accidents de stationnement causés par un tiers non identifié. Après un an sans accident responsable, votre assureur applique un taux de réduction de 5%, quelle que soit votre situation en matière de bonus-malus. Un conducteur malussé verra donc le montant de sa cotisation annuelle diminuer de 5% après 12 mois sans accident.

Une autre relative bonne nouvelle est que si votre coefficient de malus ne peut pas excéder un coefficient supérieur à 3,5 de la prime de référence, il revient à 1 après deux ans sans accident responsable. Dès le renouvellement de votre contrat, vous bénéficierez de la réduction de 5% calculé sur la prime de référence.

Conducteur malussé, trouvez une assurance auto pas chère

Le coefficient de malus s’applique sur la prime de base, ce qui implique que plus celle-ci est élevée, plus la majoration est lourde financièrement. Pour faire diminuer votre prime d’assurance auto, le mieux est de comparer les tarifs proposés par différents assureurs pour des garanties identiques ou très proches. Pour cela, demandez un devis d’assurance auto sur LesFurets.com. En répondant à plusieurs questions sur votre situation en termes de bonus-malus, le comparateur vous propose des offres adaptées et vous permet de souscrire l’assurance auto la moins chère du marché. Ainsi, en attendant de revenir à une situation normale, vous limitez l’impact du malus tout en bénéficiant des garanties souhaitées.

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