Aux États-Unis, la juridiction fédérale qui possède l’autorité sur la sécurité des routes est la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), sorte de Sécurité routière chez nous. L’Agence gouvernementale surveillait de près la marque Tesla depuis la mise en circulation des modèles équipés de l’Autopilote, ce système qui permet à la voiture de rouler de façon autonome, sans action du conducteur.

Essai Tesla Model S 90D
Essai Tesla Model S 90D
Essai Tesla Model S 90D

Une surveillance accrue, suite à l’accident, en mai dernier, d’une Tesla Model S, qui avait entrainé le décès de son conducteur. La voiture, qui avait heurté un camion, était en mode Autopilot, et n’avait pas su réagir face à cette situation imprévue. L’accident s’était déroulé dans des conditions très spéciales : l’auto roulait à 120 km/h au moment de l’accident, au lieu de 65 km/h, et ni le système de freinage ni l’Autopilot n’avaient réagi.

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Un accident qui avait créé une vive polémique quant à la sûreté de ce système, et si la technologie de conduite semi-autonome était sûre pour les routes. Certains gouvernements envisageaient même d’interdire cette technologie qui donnait, selon eux, un faux sentiment de sécurité. En septembre, Tesla a d’ailleurs amélioré son système, en multipliant les alertes pour que les conducteurs restent concentrés.

Depuis, le NHTSA a dévoilé les résultats de son enquête sur l’Autopilot. Selon l’Agence, l’Autopilot est devenu plus sûr. "L'examen du NHTSA n'a pas permis d’identifier de défauts dans la conception ou les performances des systèmes de freinage d’urgence, ni aucun incident dans lequel les systèmes n'ont pas fonctionné comme prévu." L'Agence ajoute même que le niveau de sécurité du système a augmenté de 40% depuis l'introduction du système Autosteer.

 
 

Tesla a brièvement répondu : "Chez Tesla, la sécurité de nos clients est une priorité, et nous apprécions l’exhaustivité du rapport du NHTSA et sa conclusion."

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