À la fin des années 1960, Alfa Romeo marque les esprits en annonçant son retour en compétition. Il faut dire que la firme au Biscione avait quitté précipitamment la Formule 1 en 1952, souhaitant favoriser le lancement de son futur modèle phare, la Giulietta, qui sortira en 1954. L'équipe milanaise était pourtant Championne en titre de F1.
Aussi, le lancement de la série de prototypes Tipo 33 à partir de 1967 relance l'intérêt sportif de la marque pour les compétitions majeures, et en l'occurrence l'Endurance et les 24 Heures du Mans. Plusieurs évolutions vont marquer la carrière de cette voiture, que ce soit au niveau mécanique comme aérodynamique. D'abord lancée avec un V8 de 3,0 litres de cylindrée, l'auto recevra dans son ultime évolution, à partir de 1973, un 12 cylindres à plat de 3,0 litres de cylindrée.


Une voiture à l'aérodynamique profondément revue, et qui se montre particulièrement performante avec ses 500 chevaux pour seulement 670 kg. De quoi lui permettre des performances remarquables, et notamment, un 330 km/h en pointe de vitesse. C'est avec cette voiture qu'Alfa Romeo va remporter le Championnat du monde des voitures de sport en 1975, avec des pilotes de la trempe de Pescarolo, Laffite, Bell, Mass, Merzario, Brambilla ou encore Mass.
C'est la voiture que Sam Hancock, pilote britannique vu plusieurs fois aux 24 Heures du Mans, va essayer sur la piste de Donington. Une 33 tout juste restaurée l'été dernier, et qui laisse entendre le son mélodieux de son 12 cylindres à plat. La caméra permet également d'avoir un œil sur le compte-tour, qui monte régulièrement à 11'000 tours/minute, et le son, excellent, d'entendre la justesse du talon-pointe !
