L’Alfa Romeo Giulia est sans doute la berline la plus passionnante à conduire du moment. A l'heure où l'on verse dans des productions de plus en plus aseptisées, l'italienne est revenue aux fondamentaux du plaisir automobile : une masse contenue, une architecture de propulsion, et un train avant précis... qui incite à avaler les kilomètres.
Seule ombre au tableau, des mécaniques - à l'exception de la sulfureuse QV - qui manquent un peu de caractère.
Est-ce l'image encore fragile d'Alfa Romeo après des années difficiles ou la suprématie absolue des marques allemandes, mais force est de constater que les ventes de l'Alfa Romeo Giulia ont du mal à décoller.
Sur une période d'à peu près un an (mai 2016 - avril 2017), ce sont un peu moins de 19'000 unités qui ont été vendues en Europe. Bien en dessous des espoirs de la marque, qui avait tablé sur un moyenne comprise entre 75'000 et 100'000 voitures à l'année sur le seul marché global.
Pourtant, l'Alfa Romeo Giulia se place derrière les ténors de la catégorie que sont les Mercedes Classe C (31%), BMW Série 3 (22%) et Audi A4 (18%), avec 12% de parts de marché. Mais l'absence de break pénalise le modèle à l'heure actuelle.
Source : Jato Dynamics