Fort d'un bilan historiquement positif, le groupe Volkswagen s'est (très) rapidement relevé du dieselgate et met à présent le cap sur l'avenir. Malgré les déclarations surprenantes du PDG Matthias Müller lors du Salon de Genève 2018, le premier groupe automobile au monde a bien conscience de l'importance d'investir dans les nouvelles technologies.
Volkswagen songe ainsi à différents concepts tout-électriques, mais dépense également des sommes importantes en termes d'infrastructures. C'est le cas de l'usine de Wolfsburg, lieu-clé de la marque VW, où 400 millions d'euros vont être investis prochainement afin de moderniser l'usine allemande.

L'objectif principal est d'y supprimer l'emploi du charbon comme source d'énergie, afin bien sûr de réduire considérablement les émissions de CO2 et de polluants qui y sont liés. Exit les centrales et bonjour les turbines à gaz naturel, pour atteindre le nombre officiel de 60% de réductions de rejets de CO2.
De plus, Volkswagen explique qu'une partie de l'énergie produite pourra être stockée et employée au service des ménages de la ville allemande, puisqu'elle servira à la production du chauffage de Wolfsburg. Le constructeur annonce que 424 MW d'électricité seront produits, avec 386 MW d'énergie thermique grâce à la va peur.

Au-delà de la réduction importante des émissions de CO2, l'investissement vaudra également la peine en termes d'économies faites en eau et en déchets. Ce qui, là aussi, sera bénéfique tant sur le plan environnemental qu'économique. Volkswagen démontre ainsi sa volonté réelle de participer à la transformation profonde de l'industrie automobile allemande vers une production plus "verte" et durable.