C'est suite au dieselgate que le groupe Volkswagen a rappelé un nombre immense de véhicules à travers le monde, afin d'y modifier les systèmes internes de dépollution. Logiquement, le résultat devrait être significativement différent mais, pourtant, l'échec est encore et toujours au rendez-vous.
Une étude a ainsi été menée par l'Association Automobile Australienne (AAA), en collaboration avec la Fédération Internationale Automobile (FIA). L'objectif était de déterminer l'impact réel des rappels de voitures "en comparant les émissions réelles de polluants du véhicule par rapport aux limites observées en laboratoire, mais aussi la consommation de carburant, avant et après la mise à jour en atelier".

Les résultats démontrent après ces tests que la consommation de diesel a largement augmenté, en adéquation avec l'augmentation du couple et de la puissance maximale. Les rejets de particules fines et de monoxyde de carbone ont bien diminué, mais restent 4,11 fois plus importants que ceux qui ont été observé en laboratoire.
Autrement dit, les véhicules Volkswagen restent largement en échec, ce qui n'est pas illogique en consommant davantage de carburant.
De son côté, Volkswagen n'a pas tardé à réagir : selon le géant allemand, les mises à jour effectuées ont été validées dans l'ensemble des pays. En ce compris en Australie, précise VW à l'AAA.