Elon Musk est un personnage que l'on ne présente plus. Ce n'est pas un patron comme les autres, et redouble de créativité pour faire parler de sa marque, Tesla. Après avoir battu toutes les berlines de ce monde avec sa Tesla Model S P100D, Musk veut entrer dans l'histoire avec son Tesla Roadster.
Le Tesla Roadster ne sera pas commercialisé avant 2020, mais voilà que le roadster électrique fait déjà beaucoup parler de lui. Comme vous n'êtes pas sans le savoir, selon Tesla, il peut passer de 0 à 96 km/h en seulement 1,9 seconde, et filer à plus de 400 km/h. Mais Elon Musk, comme à son habitude, nous a réservé une petite surprise ! Sur Twitter, le patron de 46 ans évoque une option qui est très innovante. Il s'agit de l'option "SpaceX" qui serait proposée au catalogue du Roadster.
Cette option permettrait au Tesla Roadster d'embarquer des mini réacteurs de fusée, directement issus de sa seconde entreprise d'astronautique, SpaceX.


Sur Twitter, il écrit : "L’option SpaceX pour le Tesla Roadster inclura dix petits réacteurs de fusée installés dans la voiture. Ces réacteurs augmenteront drastiquement l’accélération, la vitesse maximale, le freinage et les appuis dans les virages. Peut-être que ces réacteurs permettront même à une Tesla de voler...". De prime abord, nous avons un peu de mal à y croire, mais Elon Musk n'a plus rien à prouver, et il a démontré plusieurs fois que c'était un personnage hors du commun.
Quelques tweets plus loin, Elon Musk explique relativement bien le fonctionnement de ces réacteurs. Il s'agirait d'un système COPV ou Composite Overwrapped Pressure Vessel, qui utilise de l'air sous haute pression. Lorsque le conducteur appuiera sur le champignon, ces réacteurs viendront augmenter la poussée du Roadster. Une fois les propulseurs vides, ils se rechargeront immédiatement grâce à une pompe à air connectée à la batterie de 200 kWh du Tesla Roadster. Ces réacteurs offrent donc une meilleure accélération, mais aussi, des virages avalés à une plus grande vitesse grâce à des jets de gaz.
Bref, tout cela semble être de la science-fiction, et pourtant, c'est bien la réalité ! À voir si l'entreprise parvient à homologuer ce système et à répondre aux normes de sécurité.