Le diesel et les français, c'est une histoire d'amour qui semble bel et bien tourner au vinaigre. Rien d'étonnant tant les efforts des pouvoirs publics pour mettre à mal cette énergie sont considérables. De ce fait, les français se tournent de plus en plus vers d'autres carburants, ou bien même d'autres types d'énergies. Pour le moment, l'alternative la plus simple demeure toujours l'essence. Preuve en est, en juin 2018, en France, les ventes de voitures essence ont progressé de 27,5%, tandis que le diesel a chuté de 10,6% pour tomber sous la barre des 40% de parts de marché.
Malgré une hausse des immatriculations de 4,6% depuis le début de l'année en France par rapport à l'année précédente, le diesel a chuté durant cette même période de 11,9%. Inexorablement, certains constructeurs tirent leur épingle du jeu, comme Peugeot par exemple. Grâce à sa 3008, la firme sochalienne parvient à maintenir ses ventes de diesel (malgré une chute de 2,8%) puisque l'auto est principalement vendue sous ce carburant. Peugeot devient par la même occasion leader du marché en essence sur le 1er semestre 2018, avec 19,1% des parts de marché contre 18,3% pour Renault.
L'hybride (non rechargeable) lui aussi fait un bond en avant et progresse de 32% entre le mois de janvier et le mois de juin 2018. Toyota truste une nouvelle fois la majorité des volumes avec 72,5% de parts de marché. L'électrique a en revanche toujours un peu de mal à gagner du terrain, malgré une progression de 6% au premier semestre 2018. Logique puisqu'il s'agit d'un marché ultra dépendant de la Renault Zoé dont les ventes ont chuté de 13% durant ces six derniers mois. La citadine électrique française occupe tout de même 55% des parts de marché de l'électrique.