Jeudi 24 janvier 2019, Renault a officialisé la succession de Carlos Ghosn avec l'arrivée de Jean-Dominique Senard en qualité de président de Renault. De son côté, Thierry Bolloré, qui assurait depuis mi-novembre l'intérim au poste de directeur général de Renault, a été confirmé à son poste. Néanmoins, il va également falloir réfléchir à la suite pour Nissan. En effet, Carlos Ghosn, qui n'est plus le président de Nissan, devra aussi être remplacé d'ici peu de temps. Selon nos confères des Echos, du côté de Paris, on souhaiterait que Renault désigne le président du conseil de chez Nissan, qu'il détient à 43 %. Une source gouvernementale précise d'ailleurs qu'il s'agit d'un engagement contractuel entre les deux marques. Cependant, au vu du contexte actuel, rien ne semble encore acquis.

Depuis la fin du mois de novembre et l'éviction de Carlos Ghosn, le constructeur japonais fonctionne sans présidence. Nissan a affirmé que Jean-Dominique Senard intégrerait mi-avril son conseil d'administration à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire. Hiroto Saikawa, le PDG de Nissan, souhaite avant tout stabiliser Nissan et l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Le choix du futur président de Nissan n'interviendra qu'au mois de juin prochain. 

"Je souhaite qu'il puisse s'impliquer dans le travail de réforme de gouvernance de Nissan", a expliqué Hiroto Saikawan, à propos de Jean-Dominique Senard. Le nouveau dirigeant de Renault doit participer à la refonte de la gouvernance de Nissan. Actuellement, le conseil de la firme japonaise compte neuf membres. Dans le contrat liant Renault à Nissan, qui a d'ailleurs été revu en 2016, la marque au Losange a droit à un siège de moins que son partenaire asiatique au conseil de ce dernier.

Source : Les Echos

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