Lorsque l'on parle de la Jaguar F-Type, il est fort probable que l'on pense au coupé sportif (ou cabriolet) que la firme au jaguar commercialise depuis 2012. Toutefois, ce n'est pas la première fois que Jaguar utilise cette nomenclature. Il suffit de regarder en arrière, au début de XXIe siècle pour découvrir un concept oublié, ayant une philosophie similaire.

Galerie: Jaguar F-Type Concept (2000)

Présenté en 2000 au Salon de Detroit, le concept Jaguar F-Type a inauguré une nouvelle ère pour la marque. En effet, il était précurseur et ouvrait la voie pour les prochains lancements. Rappelons qu'à cette époque, la marque britannique traversait une période mouvementée dans la galaxie Ford. Pour tracer son futur, Jaguar a même racheté une écurie de Formule 1, Stewart Grand Prix, rebaptisée Jaguar Racing. Cette manœuvre fut totalement catastrophique et déficiente. Après cinq saisons et pas une seule course gagnée, Jaguar Racing jeta l'éponge...

L'idée de créer ce concept n'est pas née du jour au lendemain. Peu avant, Jaguar a présenté le Concept XK180 en 1998, lors du Mondial de l'Automobile de Paris. L'objectif a toujours été le même : retrouver l'esprit des XK120 et E-Type. Pour développer ce concept, l'équipe de Geoff Lawson, créateur de la XJ220, était à la manœuvre et avait carte blanche pour concevoir cette voiture. Le modèle présenté à Detroit n'était pas fonctionnel. De plus, et malheureusement, Lawson n'en a jamais vu le début ni la fin, puisqu'il est décédé en 1999. Son remplaçant était Ian Callum.

Cela dit, le concept de la F-Type semblait prêt pour la production, car il était compatible avec le moteur V6 qui équipait à l'époque les S-Type et X-Type, et qu'il pouvait être associé à des systèmes de propulsion arrière ou traction intégrale. Malheureusement, cette aventure a pris fin et nous avons dû attendre jusqu'en 2012 pour découvrir la version de série de la Jaguar F-Type. Ce modèle a été décrit par les responsables de la marque comme étant "la première voiture de sport Jaguar pure depuis des décennies". Mais ça, c'est une autre histoire...