Quelques mois après l'arrivée de la huitième génération de Golf, la firme allemande en a profité pour dévoiler sa version sportive, à savoir la Golf GTI. En attendant les plus puissants modèles, à savoir la GTI TCR et la redoutable Golf R et ses quatre roues motrices, Volkswagen s'attaque d'abord à la commercialisation du plus "petit" modèle.
En France, les commandes de la Golf GTI sont ouvertes et il faudra débourser, au minimum, 43'210 euros pour se l'offrir. Un tarif en hausse par rapport à la septième génération de Golf GTI, et surtout supérieur à celui pratiqué par ses plus féroces concurrentes. Surtout qu'elles sont plus puissantes d'une manière générale.
Une voiture bien équipée de base
Ainsi, une Renault Mégane R.S. avec la boîte EDC débute à partir de 42'300 euros, mais avec 300 chevaux sous le capot contre 245 pour la Golf GTI. En boîte manuelle, le tarif de la sportive française descend de 2000 euros. La Ford Focus ST avec son quatre cylindres 2,3 litres EcoBoost débute quant à elle à 35'950 euros. Pour mémoire, la Golf GTI est animé par un quatre cylindres 2,0 litres TSI de 245 chevaux indexé à une boîte DSG à sept rapports qui se charge de distribuer la puissance aux seules roues avant. Le 0 à 100 km/h est annoncé en 6,2 secondes et la vitesse maximale est limitée à 250 km/h.
À ce prix, la Volkswagen Golf GTI, moins puissante, a plutôt intérêt à offrir de nombreux équipements de série. Et fort heureusement c'est le cas puisqu'on retrouve des équipements comme l'accès et le démarrage sans clé, l'aide aux créneaux, les optiques Matrix LED, la conduite semi-autonome, la navigation sur écran tactile de dix pouces ou encore l'instrumentation numérique.
Un malus contenu pour l'instant
Il faut évidemment prendre en compte le malus écologique en France, et à ce petit jeu la Volkswagen Golf GTI s'en sort plutôt pas mal et ressert l'écart affiché avec la concurrence. Avec les petites jantes de 17 pouces, le malus basé sur la grille de 2020 démarre à partir de 1901 euros en raison de rejets de 168 g/km de CO2. Selon les configurations, avec de plus grosses jantes et d'autres équipements supplémentaires, le malus peut grimper au maximum à 7851 euros en raison de 191 g/km de CO2.
La facture va encore s'alourdir avec les nouveaux barèmes présentés pour 2021 et 2022. Ainsi, avec des rejets de 168 g/km, le malus passera à 3119 euros en 2021 et même jusqu'à 10'980 euros pour la version la moins efficiente. Pour 2022 c'est encore pire, car ces malus passeront respectivement à 3331 euros et 15'506 euros.