Les citadines sportives n'ont plus vraiment le vent en poupe. La faute à une gamme qui fond comme neige au soleil. Avec la récente disparition de la Fiesta, et de la Fiesta ST par conséquent, les petites sportives disponibles à la vente sont aujourd'hui bien rares.
Hyundai propose toujours sa tonitruante i20 N avec une boîte manuelle, Toyota sa GR Yaris, Mini sa Cooper S et enfin Abarth, avec ses fameuses déclinaisons de la 500. Abarth va d'ailleurs très bientôt présenter son premier modèle électrique, un modèle qui reposera sur la nouvelle 500e. Nous avons déjà pu entrapercevoir les lignes définitives de la voiture il y a quelques jours.
Ces voitures sont toutes animées par une seule philosophie : le plaisir procuré au volant. Sans parler de puissance démentielle, en dehors de la GR Yaris qui sort des clous avec son puissant trois cylindres 1,6 litre de 261 ch, tous les autres modèles cités tournent autour de plus ou moins 200 ch.
Le plaisir, une notion en perdition ?
Le plaisir de conduire, c'est donc bien ça qui anime les clients de ce genre de petites voitures. Et avec l'arrivée de toutes ces nouvelles aides à la conduite, désormais pratiquement obligatoires pour passer avec succès les normes de sécurité, le plaisir au volant a quelque peu changer depuis quelques années.
Mais pour Abarth, cette philosophie doit perdurer, car c'est l'essence même de la marque. Et pour juger du fait que ses voitures soient toujours plaisantes à piloter malgré les avancées technologiques, le constructeur transalpin utilise un système de reconnaissance faciale pour analyser les réactions des occupants, le tout jumelé à un système de surveillance de leur fréquence cardiaque.
Abarth a travaillé avec le Docteur Dale Esliger de l'Université de Loughborough au Royaume-Uni pour réaliser cette expérience. Les participants ont tourné sur le circuit de Mallory Park et ont pu rouler en tant que passager avec un pilote professionnel au volant.
Le plaisir comme maître-mot
Les données ont mis en évidence plusieurs choses, dont une en particulier : le sentiment le plus courant était celui lié au plaisir, aussi bien en tant que conducteur qu'en tant que passager. Mieux, lors du tour de piste avec le pilote professionnel, les occupants ont ressenti quelque courtes, mais intenses montées de leur fréquence cardiaque
"La recherche dans ce domaine est limitée, cependant, je pense que ce sera un domaine que l'industrie automobile continuera d'explorer, alors que les constructeurs s'efforcent d'améliorer les expériences au volant de leurs voitures", a déclaré le Dr Esliger à propos de cette étude.