Tous les matins se suivent et se ressemblent sur le périphérique parisien. Ce lundi 7 novembre à 9 heures du matin, une dizaine de militants de Dernière Rénovation, un collectif qui “lutte” pour la préservation du climat, ont bloqué la circulation du périphérique. Ces derniers se sont alors assis derrière une banderole aux abords du XIVème arrondissement.
C’est au bout de 30 min que les militants ont pu être évacués de force par la police après que des automobilistes, en colère, aient arraché la banderole des mains des activistes. Évidemment un très grand bouchon s’est formé à la suite de cette action et le trafic fut fortement perturbé.
Le collectif se justifie en postant un message au même moment sur twitter, “Alors que les yeux du monde entier sont rivés sur une énième COP dont les citoyens n’espèrent plus rien, Dernière Rénovation exige du gouvernement français d’agir dans les plus brefs délais pour freiner la catastrophe climatique et condamne son inaction criminelle”.
Car oui, si la COP 27 vient de démarrer en Egypte, les actions coups de poings se multiplient ces derniers temps. En plus de la dégradation des œuvres d’art dans les plus grands musées du monde, des différentes actions de collage lors du dernier salon de l’automobile de Paris ou encore dans le musée Porsche en Allemagne, il semblerait que la nouvelle mode serait de bloqué les voies express.
Évidemment toute ces actions sont discutables. La question que ces activistes devraient se poser est de savoir si ces actions sont réellement efficaces, pour faire prendre consciences à la population, l’urgence de la situation climatique.
À l’inverse, est-ce que ces actions ne vont pas créer une sorte de désintéressement autour de cette question. Si l’objectif est d’interpeller les gouvernements autour de l’inaction climatique, il serait difficile de penser que ces actions auront un quelconque impact à cela.