Le Classe G 100 % électrique ne fera pas ses débuts avant 2024, mais les ingénieurs de Mercedes ont déjà mis en œuvre ce qu'ils appellent le "G-Turn". Il permet au vénérable tout-terrain de tourner sur place et donc d'effectuer un demi-tour sur place, comme un char ou un tank !

Rivian en a également fait la démonstration il y a quelques années, mais ne l'a toujours pas proposé sur son pick-up R1T ou le SUV R1S.  Dans le prochain "Geländewagen" électrique, des moteurs de roue individuels permettront d'effectuer un virage à 360 degrés sur son propre axe.

Vous vous demandez probablement comment l'EQG sait dans quelle direction il doit effectuer le demi-tour (ou tour complet). Selon le journaliste Greg Kable, des palettes sont montées sur le volant et permettent au conducteur de choisir si la manœuvre doit être effectuée dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse. Si cette fonctionnalité s'avérera utile sur un parcours tout-terrain, il semble inévitable que les propriétaires utilisent cette fonctionnalité de donuts à la demande sur les routes goudronnées pour montrer la pièce maîtresse du véhicule.

 

Ce n'est pas la seule technologie tout-terrain intéressante que nous avons vue chez Mercedes ces derniers temps, puisque le dernier GLS a fait sensation avec sa suspension rebondissante. La fonction E-Active Body Control permet au SUV de luxe de "sauter" et de se sortir d'une situation délicate. Bien entendu, la Classe G reste le véritable tout-terrain de la gamme de l'étoile à trois branches, et l'EQG conservera le châssis en échelle.

Le bloc-batterie et les moteurs, dont la taille n'a pas été précisée (mais qui sera probablement importante), seront montés à l'intérieur du châssis en échelle, dans un véhicule dont le poids est estimé à 3 000 kilogrammes. Fait amusant : l'EQG ne sera pas le premier véhicule électrique Mercedes à quatre moteurs, puisque l'ultra rare AMG SLS Electric Drive possédait également un quatuor de moteurs électriques. Emmerich Schiller, PDG de la sous-marque Classe G, a participé au développement de la supercar électrique qui a vu le jour en 2013.

Bien que d'autres solutions techniques aient été envisagées, les ingénieurs ont finalement décidé que chaque moteur électrique alimenterait une roue individuelle afin de maximiser les capacités tout-terrain de l'EQG et d'être à la hauteur de l'héritage de sa sœur à moteur à combustion. Étant donné que le Classe G électrique sera plus lourd et beaucoup moins aérodynamique que le SUV EQS, la logique nous dit que la taille de la batterie sera au moins égale au pack de 107,8 kWh du SUV électrique monocorps. Un pack de batteries haute densité en option avec une chimie d'anode en silicium a déjà été annoncé.

Des détails supplémentaires devraient être divulgués l'année prochaine, avant le lancement de l'EQG prévu en 2024.