Cette réorientation a été révélée par Klaus Froehlich, le directeur du développement de la marque bavaroise, lors d'une interview à Reuter. Un changement de cap qui a été amorcé en avril dernier et, selon lui, a initié "une montée en puissance".

Froehlich confie ainsi que BMW a engagé une campagne de recrutement pour des experts en intelligence artificielle dans divers domaines clés de la conduite, comme le contrôle automatique de la vitesse et le freinage d'urgence, notamment.

Aujourd'hui, il n'existe pas de projet annoncé de véhicule autonome chez BMW, mais Klaus Froehlich a indiqué que la Chine constituerait probablement le premier marché où les véhicules autonomes seront vendus à grande échelle.

Enfin, le dirigeant allemand a également ajouté que BMW étudiait la possibilité de lancer un service de véhicules à la demande, pour concurrencer des sociétés comme Uber, avec une flotte de modèles autonomes BMW.

Pour autant, BMW n'a pas l'intention de délaisser l'électrique. Après le i3 (photo), véhicule zéro émission lancé en 2013 (en compagnie du tonitruant hybride sport, le BMW i8), un nouveau modèle pourrait être lancé, mais pas avant le début des années 2020.