Ne prononcez surtout pas le mot drone ! Le championnat naissant Airspeeder se revendique comme la première compétition internationale de…voitures volantes.

L’Airspeeder Mk4, récemment présenté lors du Motorsport Festival d’Adélaïde, en Australie, a la grande ambition de s’établir comme étant le premier véhicule se caractérisant comme une voiture volante électrique à disputer un championnat international.

La précision est sans doute ridicule mais s’impose, l’Airspeeder est bien une machine volante et ses "roues" sont en réalité des systèmes de propulsion par hélices qui animent et stabilisent celle-ci. Le design de la machine n’est pas sans rappeler celui de monoplaces terrestres alignées en compétition, tout en ayant un lien de parenté avec les technologies d’aviation de voltige et bien entendu les drones, auxquels beaucoup de technologie est empruntée.

L'Airspeeder Mk4

Airspeeder se revendique comme "le catalyseur de l'innovation pour une nouvelle ère de mobilité". La mission du projet consiste à construire la voiture volante la plus performante, dans le but de servir de terrain de développement grandeur nature pour une nouvelle révolution de la mobilité. De cette initiative doit naitre une réelle possibilité de produire et mettre en service des voitures volantes capables de transporter des humains dans un cadre encore inexistant, espèrent les ambitieux visionnaires du projet.

Un petit avion de chasse

 

L'Airspeeder Mk4 est concrètement l'avion électrique à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) les plus rapide au monde, avec une vitesse maximale de 360 km/h.
Il est propulsé par le turbogénérateur à hydrogène Thunderstrike, qui offre une autonomie de 300 km (188 miles).

Comme lors de récents projets ambitieux tels que Roborace, qui avait pour ambition d’organiser une compétition de machines terrestres mues uniquement par l’intelligence artificielles sans pilotes à bord, Airspeeder se veut un championnat d’ingénierie et un terrain d’expérimentation unique en son genre pour toute une génération d’experts ainsi que de multinationales impliquées dans le domaine de la haute technologie et de l’informatique, ou souhaitant tout simplement associer leur image à cette technologie fascinante ayant de quoi faire rêver.

Le projet est né dans la tête du fondateur Matt Pearson et a basé ses quartiers en Australie, où les premières pierres ont été posées. Le développement du tout premier robot de test, le Mk1, faisait la taille d’une caisse de légumes et ressemblait en tous points à un drone de taille commune comme l’on peut s’en procurer dans un magasin de modélisme.

Les premières courses sont envisagées en 2024 en Australie.