D'après le site Motorsport.com, le constructeur suédois s'apprête à s'impliquer de manière conséquente dans le championnat 100% électrique de Formule E.
Motorsport.com avait déjà révélé il y a moins d'un an que Volvo et sa branche sportive, Polestar, avait rejoint le Groupe de Conseil de la Formule E. Aujourd'hui, Volvo semble de plus en plus proche de sauter le pas, et de formaliser une implication officielle dans la discipline dans un futur proche.
Déjà impliqué en WTCC depuis cette année, une discipline où il engage deux S60 (trois en 2017), Volvo/Polestar s'apprêterait donc à engager un deuxième programme officiel conséquent à l'échelon international.
A lire aussi : Sony, Panasonic et Total sur les rangs pour les nouvelles batteries de Formule E
"Volvo fait partie du Groupe de conseil des constructeurs en Formule E avec un certain nombre d’autres constructeurs ; il s’agit aussi d’une manière pour la FIA et la Formule E de nous inviter à nous impliquer", a confié Alexander Murdzevski, vice-président de Polestar et responsable des activités sport mécaniques, à Motorsport.com. "Nous ne prenons pas de décisions liées au développement technique en Formule E mais je pense que les constructeurs regardent comment s’établir de telle sorte qu’ils puissent communiquer en tant que manufacturiers".
Les modalités de cette implication ne seraient en revanche pas encore décidées du côté des dirigeants de Volvo/Polestar. On sait que la Formule E tient à conserver un certain contrôle sur les packages afin de limiter les coûts de développement entre les équipes.
Mais de plus en plus de constructeurs souhaiteraient tout de même pouvoir mettre en avant leur savoir-faire technologique en leur nom propre, et développer eux-mêmes leurs propres solutions techniques, applicables à leurs voitures de séries dans le futur.
"Il y a maintenant un châssis commun et une aéro unique", continue Murdzevski. "Ils ont ouvert les blocs de puissance mais peu de constructeurs produisent leur propre groupe propulseur électrique ou leurs batteries. C’est donc un défi que de développer la technologie car elle est très nouvelle et c’est la raison pour laquelle beaucoup comptent sur des sous-traitants".