Citroën C10 (1956)
On commence ce passage en revue des concept-cars Citroën présents à Rétromobile avec le C10, un véhicule conçu pour être le plus efficient possible en termes aérodynamiques. Il fait partie de la série des concepts Prototype C, conçus en 1955 et 1956 par André Lefèbvre.
Citroën C10 (1956)
C'est le seul de tous ces prototypes à ne pas avoir été détruit et il est conservé précieusement par Citroën. Sa forme en goutte d'eau ne fut pas sans rappeler la Messerchmitt bubble car, et elle possédait aussi en interne le nom de Citroën Coccinelle.
Citroën GS Camargue (1972)
La Citroën GS Camargue est un concept-car directement inspiré par la GS, mais dessinée par le célèbre designer italien Bertone. Présentée au Salon de Genève 1972, elle marqua le début de la collaboration entre Citroën et Bertone, qui allait plus tard déboucher sur la contestée BX.
Citroën Karin (1980)
Premier concept-car de l'ère PSA, la création du groupe comprenant Peugeot et Citroën ayant eu lieu en 1976, la Karin fut présentée en 1980. En dépit d'une piètre couleur, dont le ton était aussi appliqué aux larges surfaces vitrées de la voiture, celle-ci était révolutionnaire.
Citroën Karin (1980)
De profil, on remarque évidemment une forme très aérodynamique. L'avant était marqué par deux feux en position longitudinale, et ce qui marquait, c'était évidemment sa forme pyramidale. Mue par un 4 cylindres, elle avait comme particularité d'avoir un toit au format d'une feuille A3, du fait de sa conception pyramidale !
Citroën Karin (1980)
Mais ce n'était pas le seul aspect révolutionnaire de cette Citroën Karin, puisqu'elle reprenait aussi la suspension hydropneumatique de la DS, toujours très en avance à cette époque. Mais surtout, la Karin marquait par son habitacle au volant central, avec un poste de conduite au milieu de deux autres sièges pour deux passagers. Une configuration reprise plus tard par la McLaren F1 !
Citroën Activa (1988)
La Citroën Activa était une nouvelle fois une voiture présentant de nombreuses évolutions technologiques. La principale se situait encore une fois au niveau des suspensions, devenues un cheval de bataille pour la marque française, qui ne jurait que par le confort.
Citroën Activa (1988)
Ce fut en effet le premier modèle conçu avec la technologie Hydractive, une suspension hydropneumatique contrôlée électroniquement et combinée à une barre antiroulis active. Le nom du concept fut plus tard donnée au système lui-même, et son design servit d'inspiration à la XM puis à la Xantia, qui sortit ensuite en version Activa.
Citroën Xanae (1994)
Une fois encore, Citroën imposa une mode avec quelques années d'avance en présentant le Xanae. Celui-ci reprenait les codes stylistiques des berlines compactes, mais en augmentant l'espace habitable et les surfaces vitrées, pour créer le monospace compact. Son design a grandement inspiré le Citroën Xsara Picasso, qui fut toutefois plus sage dans sa conception.
Citroen Osmose (2000)
Le Citroën Osmose fut présenté en 2000 et fabriqué à un seul exemplaire. Ce petit monospace de 3.35 mètres de long était un véhicule urbain au design ergonomique mais contestable. Sa particularité était toutefois de proposer un moteur appelé ZEV, pour Zero Emission Vehicle, qui reposait sur un principe de traction hybride. Une voie que ne suivra finalement pas Citroën.
Citroën Tubik (2011)
Présenté au Salon de Francfort 2011, le Citroën Tubik était un concept-car futuriste de 4.80 mètres de long qui n'était pas sans rappeler le Citroën TUB (Type Utilitaire B) et le Type H. Propulsé par la motorisation diesel hybride du Peugeot 3008, il avait pour particularité un habitacle très modulaire pouvant accueillir jusqu'à neuf personnes.
Citroën C-Métisse (2006)
La Citroën C-Métisse fut présentée au Mondial de l'Automobile 2006 et fut créée pour prouver qu'une voiture hybride pouvait avoir des performances similaires à un véhicule essence ou diesel. Ce n'était pas le premier hybride présenté par la marque, mais le premier à se reposer autant sur cette technologie.
Citroën C-Métisse (2006)
Son profile de shooting brake avait pour particularité de placer deux sièges en positions très reculée, afin de conférer aux passager un confort décent en dépit d'une garde de toit très basse. La C-Métisse fut pensée pour l'aérodynamique et préfigurait d'un changement stylistique dans la gamme de la marque.
Citroën C-Métisse (2006)
Mais c'est sous la carrosserie que la C-Métisse impressionnait, puisqu'elle couplait un V6 2.7 litres diesel de 208 chevaux avec deux moteurs électriques de 20 chevaux chacun placés sur les roues arrière. Elle pouvait être traction, propulsion ou 4 roues motrices, atteindre une vitesse maximale de 250 km/h et avaler le 0 à 100 km/h en 6.2 secondes.
Citroën CXpérience (2016)
Dans la même veine, on retrouve 10 ans plus tard le concept Citroën CXperience, un concept-car futuriste en forme d'hommage à la CX. Là encore, il s'agit d'un hybride, essence cette fois. Le e-THP allie un moteur essence à une machine électrique, et le concept proposait également un bloc électrique de 100 chevaux à l'arrière, pour une puissance totale de 300 chevaux en mode sport. Mais la voiture était aussi capable de parcourir 60 km en tout électrique.
GT de Citroën (2008)
Présentée en 2008, cette GT by Citroën a la particularité de ne pas avoir été conçue pour préfigurer un modèle de route, mais sur demande d'un jeu vidéo, en l'occurrence la franchise des Gran Turismo. L'ingénieur en charge de sa conception, Patrick Arnaud, expliquait à sa sortie qu'elle avait pour but de préfigurer "la supercar de 2025".
GT de Citroën (2008)
Dès sa présentation, la marque assure toutefois qu'elle ne sera jamais commercialisée et qu'il s'agit d'un simple projet virtuel. Mais son design racé, typique de ce que l'on retrouve encore aujourd'hui dans les supercars et hypercars, nous fait regretter qu'elle n'ait jamais vu le jour.
GT de Citroën (2008)
Le concept-car roulant est motorisé par un V8 essence de 640 chevaux mais dans le jeu, la GT by Citroën est animée par un moteur X4H à hydrogène développant 789 chevaux. Dans tous les cas, si cette GT avait vu le jour, sa technologie et ses performances exceptionnelles (0 à 100 km/h en 3 secondes pour la version hydrogène) auraient provoqué un coût, selon la marque, pouvant monter jusqu'à 1,5 million d'euros.
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