Paris, septembre 2011. Une importante saisie de véhicules de prestige est faite sur l'Avenue Foch, à Paris, suite à l’enquête sur le fils du président de Guinée équatoriale dans l'affaire des "biens mal acquis", des voitures ou des appartements qui auraient été achetés en détournant des fonds publics. Plusieurs véhicules de luxe sont alors confisqués, notamment deux Bugatti Veyron, une Ferrari Enzo, une Porsche Carrera GT, une Maserati MC12, des Bentley...

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Les véhicules sont alors entreposés dans des parkings de la police française pendant plusieurs mois et mis aux enchères, une vente coordonnée par l'État français. Suite à celle-ci, certains des véhicules sont vendus à des propriétaires allemands, italiens, monégasques et parisiens. Et c’est avec surprise que 2 mois plus tard, l’une des deux Bugatti Veyron se retrouve de nouveau mise en vente par le garage RM Autosport à Monaco.

Alors de passage à Monaco, notre photographe KVC a eu la chance de croiser cette Bugatti unique, une version Grand Sport, découvrable. Esthétiquement, elle tire son inspiration de l'édition limitée "Varzi" de la Veyron, qui se distingue par sa carrosserie chrome et rouge. Autre signe distinctif, le numéro "669" en or massif dans l'habitacle et en bas des portières chromées.

Pour rappel, il a peu, d'autres hypercars ont été saisies dans le même cadre de l'affaire des "biens mal acquis". Une Koenigsegg One:1, une Lamborghini Veneno Roadster, une Bugatti Veyron ou encore une McLaren P1, entre autres, toutes ont été confisquées au mois de novembre 2016 par la justice suisse.

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Galerie: KVC - Bugatti biens mal acquis

Photo: KVC