La Mirai arrive en France, mais vous n'en verrez pas beaucoup dans les rues. En effet, avec un prix fixé à 78'900 euros, elle s'adresse à un public très restreint, pour ne pas dire inexistant, d'autant que le réseau de stations à hydrogène est toujours à l'état embryonnaire. 

La Toyota Mirai n'est pas la seule voiture à hydrogène vendue en France. Hyundai propose en effet un Nexo utilisant la même technologie, et lui aussi pénalisé par un prix de vente extrêmement élevé, bien qu'un peu moins indigeste que celui de la Toyota (72'000 euros). De son côté, Honda ne vend toujours pas sa Clarity Fuel Cell dans l'Hexagone.

Quelques Toyota Mirai circulent en France depuis un petit moment, mais il s'agit de taxis, et non pas de voitures particulières. Elles font partie de la flotte "Hype", qui comporte également des Hyundai ix35 Fuel Cell.

Petite piqûre de rappel pour terminer : la Toyota Mirai ("futur" en japonais) a débuté sa carrière en 2014 au Japon, puis a été commercialisée en Californie à partir de l'automne 2015. Elle est également proposée au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark, en Belgique, en Suède, en Norvège et aux Pays-Bas depuis la fin de l'année 2015. Elle utilise un moteur électrique de 154 ch alimenté en énergie par la pile à combustible. Comme toutes les voitures à hydrogène, elle ne rejette que des particules d'eau. Un plein s'effectue en cinq minutes maximum. Une fois cette opération terminée, le conducteur peut tabler sur une autonomie d'environ 500 km.