Après un premier durcissement du contrôle technique mis en place début mai, l'examen de santé de nos voitures va encore évoluer ! Les normes mises en place en mai permettaient de cibler davantage sur les risques encourus par les passagers d'une voiture si celle-ci n'était pas correctement entretenue. Début 2019, il s'agira de s'attaquer à la pollution, et en premier lieu aux véhicules diesel.
En effet, dès le 1er janvier 2019, le contrôle technique sera plus sévère pour les véhicules fonctionnant au gazole, dont l'opacité des fumées sera davantage contrôlée. Les normes seront rendues plus sévères avec des seuils de tolérance plus bas, et le contrôleur aura pour obligation d'accélérer plus franchement pour tester les émissions de la voiture, ce qui constituera clairement une double peine pour les vieux diesels, et ceux qui roulent peu et se sont un peu encrassés.
Si l'idée est de faire la chasse aux véhicules ayant des problèmes de filtre à particules, ce sont bel et bien les vieux moteurs, qui en sont dépourvus, qui seront les plus touchés. De plus, les personnes ayant un diesel pas forcément ancien, mais qui roule peu et propice à l'encrassement, pourraient également être concernées. Actuellement, la pollution est à l'origine de moins de 1% des diesels recalés au contrôle, mais cela pourrait monter à 5 voire 7%.
Une nouvelle qui tombe mal après l'augmentation de la sévérité du contrôle technique et l'augmentation de ses prix, et dans un contexte où la colère monte en même temps que les tarifs à la pompe. Il pourrait être intéressant, pour les conducteurs ayant des doutes quant à la tenue de leur moteur diesel et devant effectuer le contrôle en 2019, d'anticiper de quelques mois leur visite.