Peut-être avez vous remarqué immédiatement la ressemblance. Il y a quelques jours, nous vous présentions un nouveau tout-terrain baptisé Ineos Grenadier, très clairement aux faux-airs de Land Rover Defender. Pas le dernier, mais le modèle historique. D'ailleurs, la similarité des looks a visiblement aussi sauté aux yeux de Jaguar Land Rover qui avait décidé de porter plainte contre le nouveau venu.
Mais la Cour de justice qui avait été saisie en Angleterre a rendu son verdict. Et nom, en dépit de la profonde ressemblance entre le Grenadier et l'ancien Defender, la loi a établi qu'il ne s'agit pas d'un plagiat.
L'Ineos Grenadier pourra donc être produit et commercialisé tel quel dès l'année prochaine sans être inquiété.
Semblable, pas égal
Certes, le Grenadier d'Ineos ressemble beaucoup à l'ancien Defender, mais cela ne peut pas suffire à arrêter la production du tout-terrain anglais.
Le juge de la Cour anglaise a donc établi que, bien que les formes typiques soient restées inchangées pendant près de 70 ans, et qu'elles étaient un marqueur de l'ancien Defender, elles ne peuvent être protégées par le droit d'auteur.
Direction la production
Pendant ce temps, chez Ineos, le travail ne s'est jamais arrêté. Le Grenadier, développé avec l'aide de Magna Steyr (qui est responsable du châssis et de la suspension), fera ses débuts sur le marché en 2021. BMW fait également partie intégrante du projet en fournissant les moteurs du tout-terrain.
Mais où sera-t-il produit ? Il semblerait qu'Ineos soit actuellement sur les rangs pour reprendre l'usine Smart de Moselle, en France, dont Daimler veut se séparer. Si la transaction se fait réellement, cette usine sera utilisée à la place du projet d'usine neuve de Bridgend, au Pays de Galles, non loin de celle de Ford. Ineos envisage également de produire les sous-ensemble, comme la carrosserie ou encore le châssis du Grenadier, dans une usine, là aussi toute neuve, au Portugal. Mais pour l'heure, Ineos est dans l'attente des discussions avec Daimler. À suivre donc !