Comme vous n'êtes sûrement pas sans le savoir si vous suivez l'actualité automobile avec assiduité, plusieurs villes ont déjà acté l'arrivée de plusieurs ZFE (pour zones à faibles émissions), afin de limiter l'accès à certaines portions, voire même parfois à la ville entière, aux véhicules les plus polluants. Certaines ZFE sont déjà actives, notamment à Paris, et d'autres villes devaient rejoindre la capitale au 1er janvier 2021.

Néanmoins, les deux principales villes dont les ZFE devaient arriver au début de l'année ont annoncé un report. Si la ville de Strasbourg a d'ores et déjà acté une mise en place pour le 1er janvier 2022, à Lille aucun calendrier précis n'a été communiqué, même si cela devrait être effectif en 2022 également.

Du côté de Strasbourg, on annonce : "En raison de la crise sanitaire et du report des élections municipales, l’État a accordé un délai d’application supplémentaire de cette mesure". En effet, au 1er janvier 2021, les véhicules non classés dans le système Crit'Air devaient être bannis de Strasbourg et de l'ensemble des communes de l'Eurométropole. Ce sera finalement un an plus tard comme énoncé plus haut. Néanmoins, la suite du calendrier qui avait été actée ne change pas puisqu'à cette même date, les véhicules Crit-Air 5 seront bannis également.

À Lille, c'est un peu plus compliqué puisque la mise en place de la ZFE, qui a été votée en juin 2019, est pour le moins compliquée. Déjà, à la fin de l'année 2020, certains acteurs avaient souligné le silence radio de la ville concernant la mise en place de la ZFE. De quoi susciter quelques interrogations concernant la mise en place effective de cette mesure.

Aujourd'hui, Damien Castelain, le président de la métropole lilloise, a annoncé le report de la ZFE "d'une année" dans les colonnes de nos confrères de "La Voix du Nord". Sébastien Leprêtre, vice-président en charge du dossier, a expliqué au quotidien que "le calendrier a été impacté par les confinements. On n’a pas assez avancé sur le dossier. C’est un sujet lourd, qui demande beaucoup de travail", tout en ajoutant "qu'il aurait de toute façon été totalement impensable de la mettre en place dans ce contexte économique".