Les marques de véhicules électriques poussent comme des champignons en Chine. Weltmeister est un constructeur qui vient d'être officialisé avec comme dirigeant Freeman Shen. Après avoir travaillé chez Geely puis chez sa filiale Volvo, l'homme se lance dans une nouvelle aventure.
Avec un nom allemand, on pourrait penser que l'origine de la nouvelle firme est européenne. Mais il n'en est rien, car même si le nom signifie "champion du monde", tous les fonds viennent bel et bien de Chine.
Contrairement à Faraday dont tous les comptes bancaires semblent vides d'après les autorités américaines, les investissements ont déjà permis de récolter un peu plus de 900 millions d'euros. Cette somme permettra à Weltmeister de construire une usine ainsi qu'un centre d’essai en Chine, qui doit ouvrir en 2018.


De plus, les ingénieurs ont déjà débuté le travail et quatre projets sont déjà annoncés. On peut voir qu’une berline, un break surélevé, un SUV et un monospace sont en prévision avec des images dévoilant déjà un design assez spécifique.
Aucun logo ni aucun nom n'apparaissent sur la calandre, ce qui peut expliquer qu'il s'agit uniquement d'un exercice de style et non de la carrosserie définitive des futurs véhicules. De plus, aucune information n'a été dévoilée de la part de la société concernant le moteur électrique qui se placera sous le capot de ses voitures. Vont-ils développer leur propre moteur ou vont-ils se rapprocher d'un fabricant de batteries déjà existant? Nul ne le sait encore.
Toutes ses informations doivent permettre de montrer le sérieux du projet aux autorités chinoises. En effet, celles-ci peuvent accorder une licence de production à la marque. Si aucune licence n'est accordée, Weltmeister n'aura ni le droit de fabriquer ni de vendre ses véhicules en Chine.