Le lundi 14 mai, les ministres des Transports, de l'Economie et du Numérique présentent leurs orientations stratégiques concernant les voitures autonomes. Il faut savoir que dès l'an prochain, des voitures autonomes seront testées en France sur routes ouvertes. Ces voitures affichent un niveau d'autonomie de niveau 4, et elles sont capables de prendre en charge de manière totalement autonome, toutes les fonctions du véhicule (direction, accélération, freinage).

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Les voitures autonomes sont un enjeu très important pour les pays industrialisés. La législation française évolue peu à peu afin que les voitures autonomes puissent être généralisées auprès des automobilistes. Les équipementiers ainsi que les constructeurs ont fait d'énormes progrès dans ce domaine, et la technologie semble enfin prête à être déployée, bien que des accidents soient survenus aux USA.

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La France veut rester dans la course, et suivre le chemin des États-unis et de la Chine, qui a autorisé la société Baidu à tester les véhicules autonomes dans la ville de Pékin. Meïssa Tall, consultant automobile au cabinet Deloitte explique que les voitures autonomes sont très importantes pour la France : "Déjà il y a la baisse de consommation des carburants, puisqu’avec des conduites plus fluidifiées on peut espérer que les voitures consomment moins ; des enjeux de sécurité routière dans une population comme la nôtre qui est vieillissante. Dans les grandes villes, on perd beaucoup de temps dans les embouteillages et si demain ce véhicule pouvait nous permettre de limiter la congestion, ça peut être intéressant".

Peugeot 3008 autonome RG

Anne-Marie Idrac, nommée "haute responsable pour la stratégie nationale de développement des véhicules autonomes" a élaboré un document d'une centaine de pages, qui dresse l'ensemble des actions publiques à entreprendre pour que les voitures autonomes puissent circuler en France d'ici 2020. Ce document comporte plusieurs propositions ; certaines mesures seront incluses dans la Loi d'orientation des Mobilités (LOM) et qui devrait être présentée en conseil des ministres d'ici l'été 2018.

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Pour que les véhicules autonomes de niveau 3 et 4 puissent circuler, le document indique que le Code de la route et le permis de conduire devront évoluer. De plus, des groupes de travail vont être mis en place afin de répondre à une question primordiale : en cas d'accident, qui engage sa responsabilité pénale ? Le conducteur, le constructeur ou le fournisseur de logiciels ?

Le rapport préconise l'étude approfondie de plusieurs sujets qui touchent entre autres à la cybersécurité et à la connexion avec les infrastructures. Enfin, les expérimentations seront simplifiées afin de permettre aux constructeurs d'avancer plus rapidement.

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Source : RFI