Quelques mois après son rachat par le chinois Geely, Lotus change de direction. Le désormais ex-PDG Jean-Marc Gales laisse sa place à Feng Qingfeng, un homme déjà vice-président et directeur technique de Geely Auto.
Si l'on en croit les termes du communiqué, Jean-Marc Gales a choisi de partir "pour des raisons personnelles". Il ne quitte pas totalement la maison, puisqu'il restera conseiller stratégique de Daniel Donghui Li, le président de Lotus qui occupe également le poste de directeur financier de Geely Holding.
Arrivé à la tête de Lotus en 2014, le Luxembourgeois Jean-Marc Gales est parvenu à assainir la situation financière du constructeur. Lotus a même renoué avec les bénéfices en 2017, après 17 années de pertes consécutives, alors même que sa gamme est pour le moins vieillissante. Ce regain de forme a été porté par les multiples séries limitées, qui ont permis de diversifier l'offre à moindres frais.
L'objectif du nouveau patron chinois est sans surprise de créer des synergies avec les autres firmes du groupe Geely, parmi lesquelles se trouve notamment le suédois Volvo. C'est donc en s'appuyant sur le savoir-faire de ses nouvelles marques sœurs que Lotus va profondément renouveler sa gamme dans les prochaines années. Le petit constructeur anglais compte lancer un SUV, mais aussi deux nouvelles sportives, qui devraient voir le jour à l'horizon 2020.