Avec son partenaire Nissan, Renault est un des constructeurs généralistes les mieux installés sur le marché de l'électrique. Pour tenter de rester parmi les vainqueurs, la firme au losange prévoit d'élargir son offre avec une voiture au petit gabarit et une compacte.

Interrogé par les journalistes d'Auto Express, Eric Feunteun, le directeur du programme électrique de Renault, est revenu sur la stratégie de la marque en matière de voitures "0 émission". "Nous allons continuer sur segment B (c'est-à-dire celui de la Zoé, NDLR), car c'est notre secteur de prédilection et le cœur du marché européen", a-t-il expliqué en préambule, avant d'ajouter : "Ensuite, nous voulons clairement aller un cran en-dessous mais aussi un cran au-dessus, dans le segment C, afin d'augmenter notre couverture".

Dans cette nouvelle offre, la Zoé fera figure de proposition intermédiaire, entre une compacte comparable à la Leaf sur le plan des dimensions, et le modèle au petit gabarit. 

Si aucune date de lancement n'est évoquée pour la citadine, la compacte serait, elle, lancée en 2022. Un horizon assez lointain donc, mais d'après Eric Feunteun, le constructeur au losange n'a pas le choix : il doit attendre que la technologie coûte moins cher pour proposer une voiture à la fois performante sur le plan de l'autonomie et cohérente avec son positionnement en gamme habituel, donc abordable. "Si nous la faisons avec le prix des batteries d'aujourd'hui, nous aboutirions à des tarifs au niveau des marques premium", explique-t-il, citant pour se justifier les exemples de Tesla ou de Jaguar.

D'après les journalistes ayant recueilli ces informations, la compacte en question bénéficiera d'une nouvelle plateforme de l'Alliance pour les véhicules électriques. En matière de style, elle dériverait plus ou moins étroitement du concept Symbioz de 2017 (photo de couverture).

Source : Auto Express

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