Chaque année, le Forum économique mondial interroge un panel représentatif dans plus de 140 pays, avec notamment une question sur la qualité et l'état des infrastructures routières, avec une note attribuée entre 1 et 7, avec 7 comme relevant d'une excellente qualité. En 2012, la France était le pays qui satisfaisait le plus ses habitants, avec une moyenne de 6,6 sur 7, ce qui l'avait propulsée en tête du classement de la satisfaction sur le sujet de l'état des routes.

Au fil des années, la moyenne baissait et la France était à la septième place du classement l'année dernière. Mais cette année, il semble que l'état des infrastructures routières pose un vrai problème aux habitants de l'Hexagone, qui ont attribué une note moyenne de 5,4 au pays sur ce plan. La faute à une dégradation qui s'accélère, et une chute en note qui fait descendre le pays en 18e position.

Une impression générale qui confirme les conclusions d'un rapport paru durant l'été 2018, et dans lequel un sous-investissement était constaté sur 17 % des routes du pays, dont il était dit qu'elles nécessitaient des réparations structurelles. Rapidement, l'État avait décidé de lancer un plan de sauvegarde des routes nationales, la ministre des Transports, Elizabeth Borne, débloquant un milliard d'euros pour rénover les routes et les ponts, qui causaient également une certaine inquiétude. 

En France, on estime que 40 % des routes nationales sont à refaire, tandis qu'un pont sur dix présente un mauvais état. Selon le rapport d'audit effectué l'année dernière, les raisons de ces dégradations sont les conditions météorologiques en hiver, qui s'attaque à la couche supérieure des routes, et laisse le trafic parfois intense dégrader les couches inférieures du bitume. Selon ce même rapport, l'enveloppe développée l'an dernier par la ministre des Transports devrait l'être chaque année si l'on veut conserver un réseau en bon état.

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