Les mois de l'été sont toujours attendus avec une certaine crainte par l'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), qui craint de recenser davantage d'accidents, de blessés et de décès, du fait de la circulation intense sur les axes principaux lors des départs en vacances. Cette année, le bilan n'a pas été trop négatif, même si l'Observatoire aurait probablement préféré annoncer une baisse des décès sur les routes.

En effet, 328 personnes ont perdu la vie sur les routes en France métropolitaine le mois dernier, soit le même chiffre qu'en juillet 2018. Une stabilité qui se retrouve aussi sur le bilan annuel provisoire puisque l'on dénombre 1843 décès sur les routes entre janvier et juillet, soit 9 de moins que l'an dernier à la même période. Un chiffre plutôt encourageant puisque l'année 2018 avait été la plus sûre en matière de sécurité routière, avec un bilan inégalé jusqu'alors.

Malgré tout, cela ne veut pas dire que les comportements progressent sur la route, puisque l'on dénombre une hausse de 4,4 % des accidents corporels - en opposition avec accidents matériels, qui ne font pas de blessés - dans le seul mois de juillet, avec un total de 5283. Cela a engendré 6759 blessés (+3,5 %) et ce chiffre suit malheureusement la tendance annuelle puisque l'on dénombre 419 accidents de plus entre janvier et juillet, avec 531 personnes blessées en plus, pour un total de 40'278.

En juillet, la mortalité a baissé chez les motard, avec 17 vies épargnées par rapport à juillet 2018, et 7 décès en moins comptés chez les vélos. Les piétons ont en revanche payé un plus lourd tribu avec 8 morts de plus. La stabilisation entamée en juin semble donc se confirmer, mais la sécurité sur nos routes reste toutefois précaire et l'on avait vu en début d'année que la balance pouvait vite pencher du mauvais côté, puisque la hausse des décès sur les routes lors du premier trimestre avait frôlé les 10 %.

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