Mise à jour 08/01/2020 : Carlos Ghosn a démenti cette information lors de sa conférence de presse donnée depuis le Liban.

Non, ce n'est pas une blague. Selon le journal Le Monde, Carlos Ghosn aurait signé un contrat d'exclusivité avec Netflix il y a plusieurs mois. Il voudrait "contrôler jusqu’au bout le scénario de sa propre histoire". Le Monde ne donne pas plus d'informations à ce sujet. Des questions restent en suspens sur la nature de ce partenariat qui n'a pas encore été confirmé par le magnat de l'automobile. Sont-ils en train de tourner un film ou une série ? Est-ce que Netflix a déjà filmé Carlos Ghosn au Japon faisant face à la justice ? Est-ce que les réalisateurs ont des images de la fuite de Ghosn du Japon au Liban ? Nous connaîtrons les réponses à ces questions dans plusieurs mois, mais une chose est sûre, si Carlos Ghosn a perdu son siège au sein de Renault-Nissan, il n'a pas perdu le sens des affaires. 

Plus troublant encore, ABC rapporte que la femme à Ghosn, Carole Ghosn, a déclaré avec ironie que l'évasion de son mari "pourrait faire l'objet d'un programme Netflix". Sa déclaration n'est peut-être pas anodine, Carole Ghosn est certainement au courant du sujet.

Il y a quelques jours, alors qu'il était assigné à résidence au Japon, on apprenait que Carlos Ghosn avait pris la fuite pour se réfugier au Liban. L'ex-patron de l'Alliance Renault-Nissan était visé par la justice japonaise pour cause de malversations financières. Il a toujours clamé son innocence, après sa fuite, il a déclaré dans un communiqué qu'il n'a pas fui la justice, mais l'injustice japonaise.

Pour rejoindre le pays de son enfance, Carlos Ghosn a fait escale en Turquie et sa ville d'Istanbul. Il aurait voyagé à bord d'un jet privé en provenance d'Osaka (Japon). Moins d'une heure après, Carlos Ghosn aurait pris un second Jet, à destination de Beyrouth, selon la déclaration du pilote que les enquêteurs ont pu recueillir grâce aux enregistrements lors des échanges avec la tour de contrôle. Pour entrer dans le territoire libanais légalement, il a tout simplement présenté sa carte d'identité libanaise ainsi qu'un second passeport français. La compagnie qui exploite les deux avions a porté plainte. Elle affirme que les deux avions ont été loués par deux clients différents qui n'avaient en apparence pas de liens entre-eux. Le premier vol devait relier Dubaï-Osaka, puis Osaka-Istanbul, le second devait décoller d'Istanbul pour rejoindre Beyrouth. 

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