Il y a quelques jours, une vidéo postée sur Instagram est devenue virale de l'autre côté de l'Atlantique. On y voit une voiture autonome arrêtée à un feu rouge que la police de San Francisco a tenté d'arrêter. L'officier de police est descendu de son véhicule de patrouille pour se rapprocher du véhicule autonome avant de tirer sur la poignée de porte.

La Chevy Bolt de la société Cruise était verrouillée, elle s'est avancée de quelques mètres avant de se ranger sur le côté de la chaussée et d'actionner ses feux de détresse. Les policiers ont semble-t-il contacté la société, mais n'ont pas pu verbaliser le véhicule car aucun conducteur ne se trouvait à bord. La raison ? Il se dit que les policiers ont arrêté cette voiture car elle roulait de nuit les feux éteints.

Cruise a réagi quelques jours plus tard sur Twitter. La société admet discuter avec les forces de l'ordre sur la façon dont ils pourront procéder pour interagir avec ses véhicules sans conducteur. L'entreprise pense notamment à créer un numéro de téléphone réservé aux policiers afin qu'ils puissent contacter la société dans de tels cas.

 

Cette vidéo met en lumière l'une des situations qui pourraient se produire à mesure que les voitures autonomes se multiplieront dans les rues. Les constructeurs automobiles, les sociétés d'exploitation de voitures autonomes ainsi que les fournisseurs de logiciels doivent encore désigner le responsable en cas d'infraction ou d'accident d'un véhicule autonome. 

Actuellement, seul Mercedes-Benz a obtenu une homologation pour son système de conduite autonome de niveau 3, qui permet au conducteur de détourner son regard de la route en respectant préalablement certaines conditions. Le constructeur allemand a pris son courage à deux mains et assume la responsabilité en cas de pépin.