Y.L. - Oslo, Norvège − "Winter is coming" comme dirait-on. L'heure pour nous de nous adonner à nos traditionnelles escapades hivernales, bien souvent pour mettre à l'épreuve les transmissions intégrales des constructeurs. Cette année, c'est Mercedes qui nous a donné rendez-vous en Norvège, quasiment en plein solstice d'hiver, où le soleil pointe le bout de son nez vers 9h00 du matin avant de nous quitter prématurément aux alentours de 14h30. Un pays absolument magnifique où se trouvent certainement les plus beaux paysages des trois pays scandinaves. Logiquement à cette période, là où la France accueille ses premiers flocons, la Norvège et ses routes sont déjà recouvertes de neige.

Une fois nos 2h20 de vol derrière nous, le temps de rallier Paris à Oslo, la capitale norvégienne, il est enfin temps de prendre en main pratiquement toute une gamme de Mercedes équipée de la transmission intégrale 4MATIC. Mercedes GLA, GLC, Classe E Cabriolet, mais aussi Mercedes-AMG GLA 45, E 63 S, S 63 ou encore le G 65, nous avons largement de quoi arpenter sereinement les routes à peine déneigées de notre pays hôte. Toutes équipées de pneumatiques hiver, notre choix se porte sur la Mercedes-AMG S 63. Une berline (voire même limousine) équipée d'un bloc V8 4,0 litres bi-turbo distribuant ses 612 chevaux et 900 Nm de couple sur les quatre roues. Honnêtement, avec une telle cavalerie sous le capot et un couple camionesque, nous sommes plutôt assez soulagés d'être équipés d'une transmission intégrale et des indispensables pneus hiver. Avec plus de 2,1 tonnes sous la pédale d'accélérateur et de frein, le tout sur des routes enneigées, inutile de vous préciser qu'il va falloir conduire autrement que sur autobahn.





GPS enclenché, il est temps de se confronter aux 3h30 de route, plus ou moins verglacées, qui s'étendent devant nous pour rejoindre Harahorn, un hôtel typique située en altitude, au nord-ouest d'Oslo et où les températures atteindront d'ailleurs jusqu'à -21° la nuit où nous avons dormi là-bas. À bord de notre Mercedes-AMG S 63, les premiers tours de roue se passent convenablement et dans un confort absolument remarquable. Avec 612 chevaux sous le capot et une fois la confiance installée, nous commençons à vouloir titiller notre monture d'un jour, tout en se rappelant que nous avons tout de même plus de deux tonnes à freiner. Même avec des pneus hiver et une transmission intégrale qui ont beau bien nous aider, on ne peut rien contre les lois de la physique.


Justement, cette transmission intégrale 4MATIC, que renferme-t-elle ? Au-delà d'être seulement une simple transmission, ce système s'adapte en fonction des différents types de terrain et de l'état de la chaussée. Le 4MATIC permet, en cas de perte d'adhérence, sur une ou plusieurs roues, de redistribuer le couple sur la ou les roues les plus motrices. Une sensation impossible à décrypter au volant tant la voiture est aseptisée par l'électronique embarqué. Dans les faits, cela autorise des passages en courbe bien plus rapide qu'à l'accoutumée. Honnêtement, au vu de l'état des routes norvégiennes, nous avons plutôt joué la carte de la prudence, malgré quelques petits coups de gaz bien sentis, à faible allure et en sortie de courbe, pour s'autoriser un petit déhanchement de la voiture. Nous n'avons pas tous les jours l'occasion de faire valser une limousine de plus de deux tonnes et de 612 chevaux sur des routes verglacées en Norvège tout de même !
Une fois à destination, il est temps pour notre convoi de Mercedes de s'offrir un peu de repos, tout comme pour nous d'ailleurs. Le lendemain, nous abandonnons nos Mercedes le temps d'un court instant pour prendre les rennes d'un traineau, non pas tiré par des rennes, même si la période à laquelle nous écrivons ces lignes porte à vous le faire croire, mais par des chiens qui vouent corps et âme à leur tache : celle de nous mener pratiquement au sommet des montagnes de la région d'Hemsedal, dans un froid glacial, où le thermomètre affiche jusqu'à -30°. Qu'importe, nous assistons à un lever de soleil absolument magique, un soleil qui n'ira d'ailleurs jamais plus haut que le plus haut sommet de la région.





Retour sur terre, retour dans nos Mercedes, qui vont nous mener ensuite vers Oslo, situé à environ 170 kilomètres de là où nous étions. Les routes les plus sinueuses et encore enneigées ne sont plus qu'une formalité une fois les bons réflexes et les bonnes trajectoires assimilées. Au retour, pas de gros dégâts, nos Mercedes sont toutes revenues intactes et sans soucis majeurs. Difficile à croire lorsqu'une quinzaine de journalistes, pour la plupart non-initiés à la conduite sur glace, débarquent dans un tel pays. Malgré la puissance, la corpulence, ou encore la longueur de certaines de nos voitures, elles ont toutes parfaitement rempli leur rôle : nous mener d'un point A à un point B, malgré les encombres et les conditions climatiques. Un road trip que l'on aurait bien entendu jamais pu mener à son terme sans la technologie 4MATIC et sans de bons pneus hiver bien évidemment.
Photos : Thibaut Chevalier / Mercedes-Benz France