Ferrari fait partie de ces très rares constructeurs qui arrivent à conserver jusqu'au bout le mystère autour d'une nouveauté. C'est ainsi que la firme de Maranello vient de présenter cette toute nouvelle Ferrari Roma, cinquième et dernier modèle à être présenté durant cette année 2019 très riche. Et surtout, la marque au Cheval cabré s'invite sur un nouveau segment avec cet inédit coupé "2+" comme le décrit Ferrari, à moteur central avant, et à vocation Grand Tourisme (GT).

Ferrari Rome

Avec des dimensions de 4,65 mètres de long, 1,97 m de large, 1,30 m de haut et 2,67 m d'empattement, elle s'invite sur le terrain des Jaguar F-Type et Mercedes-AMG GT, un peu plus petites, s'intercale pile entre une Aston Martin Vantage et une DB11, et aussi bien sûr, se rapproche de la Porsche 911, même si sur cette dernière, le moteur est dans le sac à dos !

Puisqu'il est question de moteur, ne tournons pas autour du pot : on retrouve dans cette Ferrari Roma un V8 de 3855 cm3, à 90°, turbocompressé, dérivé de celui qui gagne année après année le fameux prix du moteur de l'année (International Engine of the Year). Il développe ici 620 chevaux à 7500 tr/min, soit 20 chevaux de plus que ce qu'il développe dans la Portofino. En revanche, c'est 100 ch de moins qu'une F8 Tributo. Quant au couple, il est de 760 Nm entre 3000 et 5750 tr/min.

Ferrari Rome

Pour continuer dans les chiffres, cette Ferrari Roma s'offre une boîte de vitesses à double-embrayage à 8 rapports, plus compacte que la précédente à 7 rapports, et plus légère de 6 kilos. Le châssis de la voiture, entièrement nouveau et paré pour une nouvelle génération de modèles à venir, a 70 % de composants nouveaux. Quant au rapport poids/puissance, il est de 2,37 kg/ch.

Pour en revenir au physique de la Roma, Ferrari explique avoir puisé son inspiration dans d'autres modèles à moteur central avant, comme les 250 GT Berlinetta lusso et 250 GT 2+2 , qui incarnent notamment cette tradition du Grand Tourisme voulue pour ce nouveau coupé. On notera notamment cette calandre en grillage que l'on retrouvait sur des modèles de l'époque.

Petit aparté, d'ailleurs le nom "Roma", qui fait évidemment référence à la capitale italienne, puise aussi ses origines dans les années 1950-1960, dans l'insouciance et la douceur de vivre de cette période marquée par le film La Dolce Vita de Federico Fellini. 

Pour en revenir au look, Ferrari revient ici à des lignes beaucoup plus fluides que sur les modèles les plus récents, plus torturés. On notera la ressemblance à l'avant avec les récents speedsters Monza SP1 et SP2. L'arrière, très large avec ces feux horizontaux façon ronds écrasés, ferait presque un peu "Astonmartinesque" avec cet aileron sculpté à même la malle de coffre. Un long capot, des hanches marquées, un arrière fuyant façon fastback... La Ferrari Roma ne manque pas d'allure !

Ferrari Rome

Dernier petit tour à l'intérieur pour découvrir un cockpit que les designers ont voulu séparer en deux, avec une partie dédiée au pilote, l'autre à son passager. On découvre un nouveau volant avec des commandes à retour haptique à portée de main, une instrumentation derrière ce volant sous forme d'un écran de 16 pouces et un écran central vertical de 8,4''.

La Ferrari SF90 Stradale en vidéo :

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