Au printemps 2016, une étude poussée sur les moteurs diesel suite à la triche révélée au sujet des moteurs Volkswagen a levé des émissions polluantes trop importantes sur les moteurs Renault. Plus précisément, certains blocs diesel du constructeur français ont été accusés de rejeter trop d'oxydes d'azote. Un programme de rappel a donc été établi par Renault mais le constructeur révèle aujourd'hui qu'une toute petite partie des automobilistes ont répondu présent pour effectuer les modifications nécessaires.
Le plan d'action proposé à l'époque n'est qu'une simple mise à jour du logiciel de la voiture, permettant de recalibrer la puissance et les émissions des moteurs concernés. Ce sont 1,3 millions de véhicules qui sont concernés et des lettres de rappel ont été envoyées aux propriétaires de ces voitures, mais Renault admet que seulement 5% d'entre eux ont été modifiés jusqu'ici.
Le constructeur au losange veut donc accélérer les mises à jour de ses moteurs et va désormais automatiquement proposer la modification du véhicule aux automobilistes qui se rendront au garage pour l'entretien ou les réparations de leur voiture. Après n'avoir donc modifié que 5% des voitures concernées en deux ans, Renault vise 80% dans deux ans, en 2020.
C'est il y a précisément deux ans, en avril 2016, que Renault a annoncé mettre en route un dispositif visant à réduire les émissions d'oxyde d'azote (NOx) pour ses véhicules devant répondre à la norme Euro 6b, qui exige des moteurs qu'ils rejettent moins de 80 mg d'oxyde d'azote par kilomètre parcouru. Cette ensemble de modifications concernait les véhicules sortant d'usine ainsi que ceux déjà mis en service.