Chez DS, il faut savoir prendre son mal en patience. Un an après la présentation de la DS 9, nous avons pu, il y a quelques mois maintenant, prendre en main la DS 9 à l'occasion d'un essai de la version hybride rechargeable de 225 chevaux. Et pendant ces essais, nous avons aussi pu prendre en main un prototype de la version PHEV de 360 chevaux qui arrive seulement maintenant sur le marché.

Celle qui partage sa mécanique avec une certaine Peugeot 508 PSE s'est longtemps fait désirer, mais il faut dire que DS ne lui a pas forcément facilité la tâche. Comme vous n'êtes peut-être pas sans le savoir, la DS 9 est fabriquée en Chine, mais pas totalement pour cette version de 360 chevaux. Quand elle quitte l'usine Stellantis de Shenzhen, il s'agit à peu près d'une DS 9 E-Tense de 225 chevaux.

Elle traverse ensuite la moitié du globe pour arriver en France, et aller faire un tour du côté de l'usine de Poissy. Pourquoi faire ? Y greffer un second moteur électrique au niveau du train arrière afin qu'elle dispose de toute sa puissance, mais aussi de sa transmission intégrale. Finalement, il y a donc un peu de Made in France au sein de la DS 9, même s'il ne s'agit que d'une petite partie sur une version bien spécifique !

Essai DS 9 (2021)

Dans le détail, la DS 9 est équipée du quatre cylindres 1,6 litre PureTech essence de 200 chevaux associé à deux blocs électriques. Le premier faire 110 chevaux et est intégré au niveau de la boîte de vitesses sur le train avant, tandis que le second, de 113 chevaux, est monté sur le train arrière. Cette disposition permet donc d'avoir quatre roues motrices et une puissance maximale cumulée de 360 chevaux.

Plus haut, nous vous disions qu'il s'agissait d'une simple DS 9 E-Tense 225 à sa sortie d'usine en Chine. Pas tout à fait en réalité puisqu'elle reçoit des trains spécifiques et un freinage amélioré avec des disques de 380 millimètres à l'avant. La voiture est dotée d'une batterie lithium-ion de 11,9 kWh qui lui permet, selon le cycle mixte WLTP, de parcourir 47 kilomètres en tout électrique.

DS n'est pas dupe, ce modèle devrait intéresser une majorité de professionnels, c'est d'ailleurs pour ça que la marque met en avant les quelques avantages fiscaux à l'achat. La voiture est homologuée avec des rejets de CO2 de 41 g/km. Ainsi, les entreprises pourront être exonérées de la première composante de la TVS, bénéficier d'un plafond d’amortissement de 20 300 euros, déduire le coût de la batterie (6060 euros TTC) et être exonérées du malus au poids qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022.

Pas de chance pour ceux qui n'ont pas commandé leur DS 9 en fin d'année 2020, les prix ont déjà augmenté. Le prix de la finition Performance Line+ est passé de 65 500 euros à 66 500 euros, tandis que le modèle Rivoli+ réclame 69 400 euros au lieu de 68 400 euros.

Galerie: Essai DS 9 (2021)