On ne rachète pas une marque automobile aussi facilement qu'on ne pourrait le croire. Alors que la reprise d'Opel/Vauxhall à General Motors par le groupe Peugeot SA est actée depuis mars, il faut désormais faire face aux vérifications des différentes autorités, gouvernementales comme juridiques.

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Ce mardi 5 juillet, c'est l'Union européenne, via ses autorités anticoncurrentielles, qui a validé la proposition de rachat d'Opel par PSA. Cette autorité veille à empêcher les concentrations économiques et les risques de monopoles industriels afin de faire respecter le droit à la concurrence.

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La proposition de rachat par PSA (Peugeot, Citroën et DS) d'Opel (Opel et Vauxhall) était donc mise à l'étude par l'Union européenne, les deux groupes étant concurrents sur le sol européen. Un rachat qui ferait du groupe PSA, le second plus important en Europe, en termes de production, derrière le groupe Volkswagen, mais devant le Groupe Renault.

Un second rachat dans cette transaction est toujours à l'étude, celui de GM Financial par la BNP Paribas et PSA. Cette acquisition des opérations européennes de GM est soumise à l'examen par l'UE, qui devrait rendre son verdict d'ici la fin de l'année.

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Patrice Lucas, responsable des programmes et de la stratégie du Groupe a annoncé que l'étape était importante pour le rachat d'Opel. "Nous avons franchi une étape importante", explique-t-il. "Les équipes se concentrent actuellement sur la réalisation de toutes les autres conditions nécessaires à la clôture du dossier, prévue pour plus tard cette année."