Dans un monde en pleine mutation, notamment au niveau des transports, difficile de trouver la meilleure solution pour pouvoir se déplacer en alliant tous nos besoins. Les transports en commun ? Souvent bondés et surtout difficile pour transporter des choses encombrantes. Un deux roues ? Idéal pour s'affranchir des embouteillages, moins pour transporter du matériel ou un achat un peu volumineux. Le vélo ? Parfait pour les courtes distances, mais limité aussi par sa capacité de transport. En réalité aujourd'hui, la voiture reste l'élément le plus pratique pour le quotidien, même s'il faut parfois s'armer de patience en ville. Justement, en ville, quelle serait la voiture idéale pour circuler ? Une citadine bien évidemment, mais avec un volume de coffre généreux, de l'habitabilité, une taille réduite (chaque centimètre compte parfois pour stationner) et une motorisation répondant aux nouvelles nomenclatures environnementales instaurées peu à peu par le gouvernement.
Quelle taille ?
Le segment des citadines fut longtemps assez cloisonné, notamment en termes de dimensions. En effet, celles-ci oscillent entre 3,90 et 4,10 mètres de long. Au-dessus, elles viendraient rogner du côté des compactes, plus logeables mais aussi moins à l'aise en milieu urbain en raison de leurs quelques centimètres de plus. Dans cette fourchette, nous pouvons recenser dix-sept modèles : Hyundai i20, Toyota Yaris, Audi A1, Citroen C3, Peugeot 208, Renault Clio, Volkswagen Polo, Skoda Fabia, SEAT Ibiza, DS 3, Ford Fiesta, Mazda2, Honda Jazz, Nissan Micra, Renault Zoé, BMW i3 et Opel Corsa. Si toutes ces voitures se tiennent dans l'ensemble, deux tirent leur épingle du jeu : la Hyundai i20 et la Toyota Yaris qui mesurent toutes les deux 3,94 mètres. La Mazda2 et la Renault Clio font parties des plus grandes de ce classement avec 4,06 mètres. C'est néanmoins la Renault Zoé qui truste la première place avec 4,08 mètres.
L'habitabilité comme critère de choix
La volonté d'avoir une voiture de petite taille ne veut pas forcément dire faire l'impasse sur l'habitabilité. Pourtant, difficile de conjuguer taille réduite et espace aux jambes à l'arrière ou coffre généreux. Là aussi, certaines voitures s'en sortent mieux que d'autres, c'est le cas par exemple de la SEAT Ibiza qui revendique 355 litres de chargement, pour une longueur de 4,06 mètres. Nous pouvons également citer, la Volkswagen Polo avec ses 351 litres (4,05 mètres), la nouvelle Audi A1 et ses 335 litres (4,03 mètres) ou encore la Škoda Fabia et ses 330 litres (4,00 mètres). Le quatuor du groupe Volkswagen tire clairement son épingle du jeu, tout comme la Honda Jazz et son volume de coffre annoncé de 354 litres (4,05 mètres). La Renault Zoé et son moteur électrique sont loin d'être ridicules grâce à un positionnement des batteries astucieux qui ne ronge pas le volume du coffre. De ce fait, Renault peut revendiquer 338 litres de contenance. Tout l'inverse de la BMW i3 et ses 260 litres annoncés et de la Toyota Yaris qui, dans sa version hybride, revendique 279 litres. La Mazda2 et l'Opel Corsa ne font guère mieux avec respectivement 280 et 285 litres. La Peugeot 208 et la DS 3 sont également annoncées à 285 litres.
Essence, hybride ou électrique ?
Au vu des normes de pollution actuelles, nous pouvons tout de suite exclure les véhicules diesel. Dans tous les cas, sur ce segment, les constructeurs ne proposeront quasiment plus d'alternatives. C'est déjà le cas pour la Toyota Yaris par exemple. À long terme, ce seront plus globalement toutes les motorisations 100 % thermiques qui viendront à être bannies. Si vous envisagez de garder votre auto durant quelques années, préparez-vous à ce qu'elle devienne indésirable dans certaines zones au fur et à mesure. La solution serait donc d'opter pour une voiture 100 % électrique. Pour l'instant, dans ce segment, il n'y a deux choix : la Renault Zoé et la BMW i3 (cette dernière ne peut plus être équipée du prolongateur d'autonomie REx). Problème : les villes commencent à être équipées de bornes de recharge, certes, mais celles-ci restent toutefois un peu plus compliquées à trouver qu'une bonne vieille station-service.
Pour éviter ce genre de sueur froide une fois votre batterie proche de zéro, il reste la solution de l'hybride. Cette motorisation combine moteur thermique et moteur électrique. La Yaris recharge sa batterie via la récupération d'énergie au freinage ou à la décélération et non via une prise. De ce fait, pas besoin de s'occuper de sa recharge. S'il est possible de rouler en mode 100 % électrique, le moteur thermique pourra reprendre le dessus si vous n'avez plus de batterie. En plus de toute cela, les consommations sont largement plus maîtrisées puisqu'à faible allure, votre Yaris fonctionnera en tout électrique. Une alternative crédible pour évoluer en milieu urbain en toute sérénité, sans trop consommer ! Précisons également que toutes les constructeurs sont sur le coup de l'électrification, Opel proposera bientôt une version 100 % électrique de sa Corsa lors de la révélation de la prochaine génération, tout comme Peugeot avec sa future 208.